S’il n’a pas été très bien reçu, le film Assassin’s Creed a tout de même fait des efforts pour offrir des effets visuels qui fonctionnent. On en veut pour preuve cette cascade qui reste encore aujourd’hui inégalée et qui concerne bien évidemment un élément iconique de la saga.

Assassin's Creed, le film : une déception non dénuée d'intérêt

En octobre 2011, soit quatre ans après la sortie du premier jeu Assassin's Creed, Ubisoft et Sony Pictures entament des négociations dans le cadre de la réalisation d'un long-métrage en prises de vues réelles. Pressenti depuis les premières esquisses du projet, l'acteur Michael Fassbender (Prometheus, X-Men) est choisi pour incarner les deux personnages principaux, respectivement placés dans le présent et le passé. Finalement, Sony se détourne de l'idée et Ubisoft Motion Pictures se tourne vers la co-production.

Projeté à partir du 23 décembre 2016, Assassin's Creed reçoit des critiques globalement négatives, les articles et commentaires pointant du doigt un manque de cohérence, une sur-scénarisation, des effets spéciaux trop présents et visibles. Malgré tout, les critiques s'accordaient à dire que Michael Fassbender assure une prestation tout à fait satisfaisante et qu'Assassin's Creed était probablement l'adaptation la plus ambitieuse à date. Avec un total de 240 millions de dollars au box-office mondial, le long-métrage s'en tire plutôt correctement, évitant d'assez loin la déroute. Malgré tout, Ubisoft ne renouvellera pas l'expérience au cinéma et se tournera prochainement vers la télévision aux côtés de Netflix.

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Une cascade inédite et particulièrement risquée

Si on en parle aujourd'hui, c'est parce qu'Assassin's Creed en tant que film a réalisé quelque chose d'inédit sur ces 35 dernières années. Pour les scènes d'action nécessitant des compétences spécifiques, Fassbender était doublé par Damien Walters, cascadeur réputé et capable de réaliser des choses hors du commun. Pour ce film, il s'est notamment chargé de réaliser l'iconique saut de la foi, qu'on retrouve dans tous les jeux de la franchise et qui s'accompagne généralement du cri d'un aigle. Il était hors de question de ne pas offrir le meilleur résultat possible pour cette séquence, alors Damien Walters a réalisé une chute libre de 38 mètres.

Pour bien resituer la dangerosité de la cascade, quand bien même celle-ci a longuement été préparée, gardez en tête que le cascadeur a atteint la vitesse maximale de 98 km/h lors de la chute. Le moindre raté aurait tout simplement pu lui coûter la vie. Heureusement, tout s'est bien déroulé et le saut de la foi qu'on voit dans Assassin's Creed est, admettons-le, très réussi. Évidemment, le cascadeur britannique n'est pas sorti de nulle part. Il a notamment terminé 4e par équipe aux championnats du monde de trampoline en 2007 (tumbling), avant de faire usage de ses talents sur Hellboy 2, Kick-Ass, Scott Pilgrim, Captain America : First Avenger ou encore Skyfall et Kingsman : Services secrets. Après Assassin's Creed, on l'a retrouvé aux crédits de Le Chasseur et la Reine des Glaces et de La Belle et la Bête.