Elizabeth Olsen refuse de jouer dans des films exclusivement destinés au streaming, prônant l'importance des sorties en salles de cinéma

Titre original : “Je ne veux pas” Cette actrice se rebelle contre Netflix, Prime Vidéo et le streaming : si le film ne sort pas au cinéma, elle refuse !

Une actrice américaine prend position contre l’omniprésence des plateformes de streaming : elle exige que les films dans lesquels elle joue sortent en salles, affirmant n’accepter aucun projet dont l’objectif premier est le visionnage en ligne.

L’actrice Elizabeth Olsen a récemment déclaré qu’elle refuserait de participer à un film s’il était destiné prioritairement à une exploitation directe sur les plateformes de streaming, sans passer par une sortie traditionnelle au cinéma.

Le refus de faire un film « uniquement pour le streaming »

Dans une interview donnée à la revue InStyle, Elizabeth Olsen a clairement formulé sa position : « Si un film est produit de façon indépendante, et n’est vendu qu'à des plateformes de streaming, alors il n’y a pas de problèmes. Mais je ne veux pas participer à un film dont c’est le but final. » Elle explique ainsi une préférence pour les œuvres destinées à être vues sur grand écran, estimant que la salle reste un lieu de rassemblement essentiel : « Je pense qu’il est important que les gens se rassemblent en communauté, qu’ils voient d’autres humains, qu’ils soient dans un même espace. »

Elizabeth Olsen dans son prochain film, Eternity

“Je ne veux pas” Cette actrice se rebelle contre Netflix, Prime Vidéo et le streaming : si le film ne sort pas au cinéma, elle refuse !

Selon elle, le modèle purement digital érode l’expérience collective du cinéma, et elle choisit en conséquence de s’éloigner des productions dont la distribution est d’emblée pensée pour la consommation en ligne. Cette posture intervient à un moment où la production cinématographique traverse d’importants bouleversements : la montée en puissance des plateformes et les sorties simultanées sur Internet et en salle ont modifié le paysage. Le choix d’Olsen interroge donc non seulement sa trajectoire professionnelle, mais aussi l’avenir de la diffusion des films.

Enjeux de l’industrie et implications pour les créateurs

Le contexte de cette prise de position est à replacer dans l’évolution de l’industrie cinématographique. D’un côté, les grands studios et services comme Netflix ou Prime Vidéo multiplient les sorties directes en streaming de films méritant souvent les salles obscures. De l’autre, certains réalisateurs, acteurs et exploitants de salles plaident pour la sauvegarde d’un mode de diffusion traditionnel. Olsen elle-même avait déjà évoqué son point de vue en 2018, soulignant que « les sorties en salle sont quelque chose qui devrait arriver pour la majorité des projets», tout en reconnaissant toutefois que le streaming avait un rôle légitime pour le cinéma indépendant.

“Je ne veux pas” Cette actrice se rebelle contre Netflix, Prime Vidéo et le streaming : si le film ne sort pas au cinéma, elle refuse !

Cette démarche pourrait avoir des répercussions sur ses choix de projets, sur sa relation avec les plateformes de streaming, et plus largement sur le débat autour de la rémunération, de la visibilité et de la reconnaissance des œuvres. Pour les créateurs, c’est un signal clair : la question de la plateforme de diffusion ne se réduit plus à un simple canal, mais devient un élément fondateur du projet artistique. Enfin, pour les salles de cinéma, cette prise de position alimente un argument : défendre l’expérience collective comme une valeur à part entière face à l’éclatement des modes de consommation.