Ce week-end, direction le Paris de la Belle Époque avec une fiction historique ambitieuse ! Entre cabarets, secrets de famille et destins croisés, cette nouvelle série replonge dans la vie nocturne montmartroise du début du XXᵉ siècle. Accessible gratuitement sur TF1+, elle s’impose comme le programme idéal pour un week-end d’automne entre drame, romance et éclats de plumes.

Une plongée dans le Paris nocturne du tournant du siècle à vivre gratuitement sur TF1+

Montmartre est une mini-série historique française coproduite par Authentic Prod et TF1, diffusée depuis le 29 septembre 2025 en prime time à raison de deux épisodes par lundi soir. La création est signée Brigitte Bémol et Julien Simonet, et la réalisation confiée à Louis Choquette. Comptant 8 épisodes de 52 minutes chacun, la série a bénéficié d’une présentation au Festival de la fiction de La Rochelle 2025, dans la section « Fictions événements ». En ce qui concerne le récit, il prend place dans un Montmartre fin de siècle, où trois destins s’entremêlent autour de la vie de cabaret, des scandales et des secrets de famille.

Céleste (Alice Dufour) est danseuse de cancan dans un cabaret. Séparée de ses deux frères et sœurs après l’assassinat de leur père, elle doit consentir à danser nue pour financer l’enquête et devient la première effeuilleuse parisienne. Arsène (Victor Meutelet), ingénieur issu d’un milieu bourgeois, refuse un mariage arrangé et dissimule son attirance pour les hommes, ce qui le conduit à déclencher une crise familiale. Rose (Claire Romain), blanchisseuse, voit ses rêves tournés au cauchemar quand son fiancé l’enferme dans une maison close ; elle s’échappe, mais se retrouve en danger sur les berges de la Marne. Aucun des trois ne sait qu’ils sont liés par le sang, et leur convergence sera l’un des ressorts dramatiques de la série. Pour ce week-end, c’est la série idéale à suivre puisque ses épisodes sont accessibles gratuitement sur TF1+ !

La série Montmartre : un accueil mitigé, mais des points positifs relevés

Les premières critiques de Montmartre soulignent une ambition visible : mise en image soignée, reconstitution (costumes, décors) travaillée, direction artistique ambitieuse. Le magazine Télérama note d’ailleurs que la série « reprend avec efficacité tous les codes du soap familial en costumes » et se regarde « avec un certain plaisir ». Pour Sylvie-Noëlle du Blog du Cinéma, les scènes de spectacle sont intéressantes, les costumes convaincants, et la cohérence d’ensemble globalement maintenue, comparant favorablement la série aux modèles anglo-saxons du genre. Toutefois, le consensus n’est pas unanime. Certains reprochent des clichés, des personnages parfois peu approfondis ou des facilités scénaristiques. Du côté des critiques laissées par les internautes, on évoque des incohérences visuelles (costumes trop propres, raccords, filtres) ou un manque de densité dramatique dans certains passages.

Quant aux performances, Alice Dufour est souvent citée comme une révélation — « impressionnante de tempérament et de présence » — tandis que Victor Meutelet et Claire Romain sont jugés justes et engagés dans leurs rôles. L’ensemble du casting, selon certaines sources, constitue un soutien solide à la fresque. En somme, Montmartre est perçue comme une série qui avance par petites touches : ses intentions sont manifestes, certaines scènes retiennent l’attention, mais elle peine par moments à éviter les écueils des récits télévisés historiques (simplifications, tonalité mélodramatique). Pour ce week-end, c’est une option intéressante pour qui souhaite découvrir une narration romanesque située dans un Paris nocturne à l’aube du XXᵉ siècle — avec ses forces et ses faiblesses.