Une poignée de joueurs pensaient contourner le système monétaire mise en place par EA. La riposte du studio n’a pas tardé, rappelant les limites de la triche à l’ère des serveurs connectés et des microtransactions.

Plusieurs joueurs de EA Sport FC 26 ont tenté de contourner les règles du titre d’Electronic Arts. La situation vient un bug tarifaire impliquant le serveur indonésien du jeu : via un VPN, certains joueurs ont réussi à acheter des points FC à un prix dérisoire, bénéficiant d’un tarif erroné fixé à 2 000 roupies indonésiennes au lieu de 2 millions , soit 10 centimes au lieu de 100 euros. Face à cette exploitation du bug, EA a réagi en sanctionnant 26 joueurs concernés de bans ou de suspensions de leurs comptes. En moyenne, les points FC permettant d’acheter des packs de joueurs coûtent 1 euro les 100 points.

Une « super-équipe » à bas prix

La faille trouvé par les joueurs reposait sur une incohérence de tarification entre serveurs régionaux, exploitée en redirigeant la connexion via l’Indonésie. En procédant ainsi, des joueurs ont pu composer des équipes surpuissantes pour des cacahuètes, cassant ainsi l’équilibre compétitif du jeu. Certains observateurs ont toutefois pointé du doigt l’implication possible d’Apple Pay dans le déclenchement du bug, alléguant que l’erreur viendrait du traitement de la transaction après validation plutôt que du système en lui-même.

Le dernier jeu d’une série longue de 30 ans

FC 26 est le 31ème jeu de la série d’EA commencé en 1993. Le nom de la licence FIFA change en 2022 suite à la rupture du partenariat avec la fédération internationale de football (FIFA). Le dernier titre revendique aujourd’hui plus de 20 000 joueurs sous licence, 750 clubs et sélections nationales, et plus de 35 championnats officiels, couvrant le football masculin et féminin.

Parmi les nouveautés, la Liga MX mexicaine fait ainsi son retour dans FC 26 après plusieurs années d’absence. Sur le plan technique, FC 26 mise sur une amélioration des animations, de l’intelligence artificielle, ainsi que des systèmes tactiques plus fins. D’autres critiquent la dépendance croissante aux microtransactions, la redondance des mécaniques d’un épisode à l’autre et le fossé entre les joueurs “free-to-play” et les plus dépensiers.