Plongée dans 'Roadside Research' : Incarnez un alien gérant une station-service pour espionner l'humanité dans ce simulateur décalé

Titre original : Je suis devenu un alien qui tient une station-service dans ce jeu vidéo et ça m’a encore plus fait perdre foi en l’humanité…

Dans le monde du jeu vidéo, il y a des expériences qui nous imposent de drôles de situation, et j’en ai récemment fait les frais lors du Steam Néo Fest, un événement organisé par Valve qui nous fait découvrir une tonne de jeux vidéo à travers de courtes démos. Pendant cette semaine spéciale, je me suis penché sur plusieurs d’entre eux, à l’image de cette simulation de métier où j’ai incarné un alien… et constaté que les humains étaient aussi irrespectueux que dans la vie réelle !

Ce jeu vidéo de simulation de métier du Steam Néo Fest nous fait incarner… un alien gérant une station-essence

À l’occasion du Steam Néo Fest, on a essayé, au sein de la rédaction, de mettre la main sur tout un tas de jeux vidéo originaux. Car, oui, le but de cet événement initié par la plateforme de Valve, c’est de pouvoir essayer gratuitement une poignée de jeux à paraître dans les semaines ou mois à venir sans débourser un seul centime. Dans cette flopée de versions de démonstration à disposition, on a posé nos mains sur de multiples titres tels que Everwindun Minecraft-like qui nous promet de bâtir visiter des îles maritimes ou célestes à bord d’un navire — ou encore Forestrikeun jeu d’arts martiaux où l’on peut prévoir le déroulement de chaque affrontement à l’avance avant de passer à l’action —, pour ne citer qu’eux. À chaque nouvelle édition, la section Démos déborde de propositions et, ces dernières années, les simulateurs de vie et de métier sont surreprésentés, à tel point que l’on trouve à la fois tout et n’importe quoi. Du simulateur d’entreprise de distributeur automatique au restaurant de food fast plongé en plein rush en passant par une librairie dont il faut remplir les bibliothèques, il y en a pour tous les goûts ! Parmi les titres mis en avant sur Steam, j’ai lancé Roadside Research, et je ne suis pas près d’oublier ce moment.

Je suis devenu un alien qui tient une station-service dans ce jeu vidéo et ça m’a encore plus fait perdre foi en l’humanité…

En matière de simulateurs de métier, certains studios ne se fixent aucune limite en termes de contexte, et les développeurs du studio Cybernetic Walrus l’ont bien compris. Dans Roadside Research, on a un peu l’impression d’être au beau milieu d’une séquence de Men in Black où des aliens tiendraient, incognito, une station-service. Au-delà de tenir un simple magasin pour engranger une petite montagne de dollars — même les aliens comprennent les enjeux du capitalisme —, le but de ces entités qui dissimulent leur visage derrière un masque fabriqué à l’aide d’une feuille de papier, c’est de collecter un maximum de données sur les êtres humains. Autant vous dire que tenir une station-service qui propose un choix de plus en plus large en matière d’alimentation et de vous faire le plein d’essence aux abords d’une route fréquemment empruntée, c’est la garantie d’avoir un gros panel d’individus à analyser ! Seul ou à plusieurs (jusqu’à quatre), vous devez mener à bien cette mission et, surtout, la remplir jusqu’au bout car, à partir d’un moment, des hommes en costard-cravate vont prendre un malin plaisir à inspecter votre échoppe dans le but de lever le voile sur votre identité.


Roadside Research vous demande de tenir la meilleure boutique du pays… pour espionner les humains

Si c’était la première fois que je prenais le contrôle d’un alien pareil dans un jeu vidéo, c’était aussi la première fois que je me lançais à l’assaut d’un simulateur de métier, et c’était une sacrée expérience ! Bref, pas le temps de chômer, il faut développer notre petit magasin : je fonce utiliser l’écran de mon arrière-boutique pour commander des provisions afin d’alimenter les rayons, je vérifie qu’il y a assez d’essence dans la pompe, je vais jeter mes cartons et, enfin, j’en profite pour faire le tour de l’échoppe avant de m’installer derrière la caisse, dans l’attente de mes premiers clients. Mine de rien, je vais devoir me montrer patient pour collecter de premières informations sur les humains car, à part ramasser canettes et boulettes de papier qui traînent, les opportunités sont maigres. Toutefois, à force de ramasser les détritus laissés par les clients, il y a de plus en plus de moyens qui s’offrent à moi… et qui me permettent, par la même occasion, de me venger de leurs incivilités. Car, oui, l’une des premières choses que j’ai appris grâce aux humains qu’on croise, c’est qu’ils sont détestables : ils déposent leurs boissons vides en plein milieu de la boutique, salissent les sols et le comptoir et laissent même les toilettes dans un état déplorable…

Je suis devenu un alien qui tient une station-service dans ce jeu vidéo et ça m’a encore plus fait perdre foi en l’humanité…

À partir de là, je n’ai aucun scrupule à dépenser mes points de connaissance dans mon arbre de talents d’extraterrestres pour boucler ma mission avec brio. D’une part, ça me permet d’alléger les tâches du quotidien — je récupère plus de détritus grâce aux sacs poubelle que je peux ensuite scanner (plutôt que d’enchaîner les allers-retours un par un) et j’installe des poubelles pour leur faire comprendre le message, par exemple — et, de l’autre, je projette des images hypnotiques pour les forcer à acheter des aliments à un prix plus élevé que celui du marché, je mets la main sur un appareil photo pour alimenter mes recherches de clichés sur le mode de vie des humains et j’investis même dans des caméras de surveillance que je n’hésite pas à installer dans les toilettes. Bon, il faut tout de même rester discret, faire attention à son comportement et garder un oeil sur la « jauge de méfiance » car ça pourrait rapidement compromettre la mission… En tout cas, je me suis vite senti surchargé au départ face à l’ensemble des tâches à gérer seul durant toute la durée d’une journée. Heureusement, j’ai pu obtenir du renfort, et ça a rendu la mission bien plus agréable (et drôle, aussi). Observer les allées et venues pour le moins louches d’un de mes chers collègues extraterrestres sans que les clients s’en rendent compte, c’est assez désopilant. En tout cas, si les options sont limitées dans cette démonstration, je suis curieux de voir jusqu’où les développeurs de Cybernetic Walrus ont poussé leur concept dans Roadside Research.