Dès ses premières projections, cette œuvre cinématographique suscite l’admiration unanime. Portée par une mise en scène ambitieuse et un casting d’exception, elle s’impose d’ores et déjà comme le film à ne surtout pas manquer cet automne. Entre hommage, relecture et performance artistique, elle invite le spectateur à franchir le seuil d’un univers où la passion du cinéma se fait récit.

Sorti le 8 octobre dernier, Nouvelle Vague est un long-métrage qui se présente comme un vibrant hommage aux origines du grand mouvement cinématographique du même nom. Réalisé par Richard Linklater et présenté en compétition au Festival de Cannes 2025, il braque ses projecteurs sur les coulisses tumultueuses de la création d’un classique du cinéma français.

Une déclaration d’amour au septième art

Autrement dit, cette œuvre ne se contente pas de raconter une histoire : elle investit le temps et l’espace d’une époque emblématique, recréant Paris à la fin des années 1950 avec une précision presque clinique et une passion manifeste. La photographie en noir et blanc, le format rétro inspiré du 16 mm, l’attention portée aux décors et aux costumes confèrent une légitimité visuelle à cette plongée dans l’histoire du cinéma.

Le film s’appuie sur la réincarnation des grands noms de cette époque : Jean Seberg (Zoey Deutch), Jean-Luc Godard (Guillaume Marbeck), Jean-Paul Belmondo (Aubry Dullin), et d’autres encore. Le choix d’un casting aussi méticuleux permet de redonner vie à des figures légendaires du cinéma tout en insufflant une énergie contemporaine aux personnages.

Une réception saluée par la critique

Dès sa sortie, le film suscite un enthousiasme certain auprès du public et des critiques. Sur le site AlloCiné, il obtient une moyenne des spectateurs et de la presse de 4 sur 5, lui reconnaissant des qualités indéniables. Plusieurs chroniques spécialisées saluent la mise en abîme réussie du film sur le tournage et la fidélité esthétique adoptée, tout en observant que le film joue beaucoup sur les connaissances préalables des spectateurs férus de cinéma.

Le film, déjà qualifié par certains de « merveille », justifie amplement son statut d’événement cinématographique de l’automne. Conjuguant audace formelle, passion du cinéma et performances artistiques, il propose une immersion rare dans l’un des chapitres fondamentaux du patrimoine cinématographique français.