Il y a des jeux qui marquent à vie et qui vous font aimer un genre entier. Cela a été le cas pour moi avec ce jeu d’aventure grandiose. Une région en particulier m’a donné envie de le refaire, pas deux fois, mais six fois en 7 ans.
Okami a été ma première claque vidéoludique et c'est de loin mon jeu préféré. En plein dans le folklore japonais, vous jouez ici Amateratsu, la déesse du soleil incarné en loup, qui doit combattre le mal répandu par Yamata no Orochi, un serpent géant à huit têtes. Le gameplay est centré sur un pinceau magique qui permet d’interagir avec l'environnement et combattre les ennemis. Okami s’inspire aussi d'éléments de la licence Zelda, notamment sur la présence et la structure des donjons.
Ma première partie était pas sur la version originale sur PS2, en 2006 (j'avais 2 ans à l'époque), mais sur Nintendo Switch avec Okami HD, en 2018. Cette première aventure m’a tellement marqué que j’ai recommencé le jeu trois mois plus tard. Depuis, j’ai terminé Okami 6 fois, une fois par an environ. Deux zones du jeu m’ont particulièrement marqué, la Péninsule de Ryoshima I et II.
La Péninsule de Ryoshima I et II


Des zones centrales pour l’histoire
Ryoshima I et II arrivent aux deux tiers de l’histoire. Il faut imaginer avoir traversé des plaines, des villages et des forêts pendant 30h avant d'atteindre la côte de Ryoshima I. La première fois que je découvre la grande zone côtière débarassée de l'habituelle malédiction, je suis émerveillée. Ces deux régions d’Okami ont aussi droit aux plus belles musiques de tout le titre à mon sens, dans une bande son générale qui est plus qu’excellente.
Les événements qui se passent dans ces zones sont aussi très importants. La région de Ryoshima donne notamment accès à la capitale Seian, une ville majeure pour la suite des événements. Une des séquences d’Okami qui m’a le plus marqué arrive juste après une mission dans le Palais Royal de cette même ville. L’île d'Oni, qui disparaît et change d'endroit pendant tout le jeu à chaque coucher du soleil, est enfin accessible. Amateratsu traverse toute la zone de Ryoshima pour atteindre l’îlot avant sa disparition sur fond de musique épique.
L'ïle d'Oni

Mon premier grand jeu d’aventure
Quand j’ai reçu la première Switch et que j’ai lancé Okami, c’était très différent des jeux auxquels j’avais joués. Son monde semi-ouvert et son histoire bien ficelée m’ont fait adorer ce genre et cette sensation de liberté. Sur un jeu qui se termine en plus de 50 heures pour les complétistes, l’investissement est nécessaire pour profiter au mieux d’Okami. Dans ce contexte, l’annonce d’Okami 2 au Game Award 2024 a forcément été une excellente nouvelle. Avec Hideki Kamiya une nouvelle fois à la baguette, j’espère retrouver cet émerveillement que m'a procuré le premier jeu.