Après plusieurs années d’attente, une figure emblématique de la science-fiction s’apprête à faire son grand retour sur grand écran. Ce nouveau film promet de renouveler en profondeur l’univers d’une saga culte, en proposant une approche inédite centrée sur la créature elle-même et sur les mystères de son monde. Un pari audacieux qui entend séduire les fans de la première heure et les cinéphiles de tout bord.
Le cinéma de science-fiction s’apprête à renouer avec l’un de ses monstres les plus célèbres. Après le succès critique de Prey en 2022 sur Disney+, la franchise revient sur le devant de la scène avec Predator : Badlands attendu en salles pour le 5 novembre 2025 en France. Produit par 20th Century Studios, le film entend rafraîchir le mythe du chasseur extraterrestre via une histoire inédite, sans pour autant trahir ses origines.
Une plongée inédite dans l’univers du Predator
Réalisé par Dan Trachtenberg, déjà derrière Prey, Predator : Badlands marque une rupture avec les précédents volets de la franchise. Le récit, écrit par Patrick Aison et Brian Duffield, délaisse la Terre pour s’installer sur une planète lointaine où évolue Dek, un jeune membre marginalisé du peuple Predator. Isolé après une trahison, il croise la route de Thia, une androïde endommagée de la compagnie Weyland-Yutani, figure familière de l’univers Alien. Ensemble, ils entreprennent un périple à travers un territoire hostile en quête d’un ennemi redoutable.
Le film se distingue par un choix artistique audacieux : l’absence quasi totale de personnages humains. Dan Trachtenberg ambitionne de replacer le Predator au centre de sa propre histoire, explorant sa culture, ses rites et sa langue spécialement créée pour le film par un linguiste. Cette approche offre une perspective nouvelle sur la créature, à mi-chemin entre le mythe et le drame. Tourné en Nouvelle-Zélande, le long-métrage met en vedette Elle Fanning, qui interprète deux rôles jumeaux : Thia, l’androïde endommagée, et Tessa, sa version intacte. Les effets spéciaux ont été confiés au Studio Gillis, déjà à l’œuvre sur Prey, tandis que la bande originale est signée Sarah Schachner et Benjamin Wallfisch.
Un lien historique avec la saga Alien
Depuis son intronisation en 1987, la franchise Predator s’est imposée comme une icône de la pop culture, alliant action et terreur dans un cadre de science-fiction brutal. De Predator 2 à The Predator, la franchise a connu des hauts et des bas, mais a su conserver un noyau de fans fidèles. Avec Badlands, la saga s’offre une orientation plus ambitieuse et symbolique. La présence de la société Weyland-Yutani établit un lien explicite avec l’univers Alien, suggérant une coexistence plus étroite entre les deux mythes. Ce croisement, déjà amorcé par les films Alien vs. Predator, pourrait trouver ici un lien plus subtil. En se focalisant sur la créature plutôt que ses proies, Predator : Badlands ambitionne de relancer cette épopée de science-fiction.