Avec Leonardo DiCaprio en tête d’affiche, Paul Thomas Anderson signe avec Une bataille après l’autre un film déjà considéré comme un classique moderne. Salué par la critique internationale et auréolé de notes quasi parfaites sur Rotten Tomatoes et Metacritic, ce thriller politique et haletant s’impose comme l’un des événements cinématographiques de l’année.
Une bataille après l'autre, le nouveau film très attendu de Paul Thomas Anderson avec Leonardo DiCaprio en tête d’affiche, a été encensé par la critique internationale. Avec un score quasi parfait de 97 % sur Rotten Tomatoes (67 critiques) et 96 sur 100 sur Metacritic (33 critiques), le film est déjà considéré comme un classique moderne. Sur Metacritic, il décroche même le titre de film le mieux noté de la décennie. Les premiers retours parlent unanimement d’un « nouveau classique américain » et du « meilleur film de l’année ».
Une intrigue haletante entre action et politique
Écrit, produit et réalisé par Anderson, ce thriller d’action intense s’inspire librement du roman Vineland de Thomas Pynchon. Leonardo DiCaprio y incarne Bob Ferguson, un ancien révolutionnaire usé par les années, forcé de réunir son ancien groupe pour sauver sa fille disparue, Willa Ferguson, âgée de 16 ans. Le récit alterne entre scènes de poursuites spectaculaires et sauts temporels, tout en abordant des thèmes brûlants : le radicalisme, le poids du pouvoir blanc, la violence armée et la question des centres de détention d’immigrants. Plusieurs critiques décrivent le film comme une histoire prémonitoire et une réflexion profonde sur l’Amérique contemporaine.

Une distribution de prestige
Si DiCaprio impressionne par une performance magistrale (et un cachet estimé à 25 millions de dollars), il est entouré d’un casting de haut vol : Sean Penn incarne le colonel Steven J. Lockjaw, antagoniste implacable, dans ce que beaucoup qualifient de l’une des meilleures performances de sa carrière. Benicio del Toro, dans le rôle de Sergio St. Carlos, et Regina Hall (Deandra), qui apporte une intensité dramatique saluée par la presse spécialisée. Avec un budget oscillant entre 130 et 175 millions de dollars, tourné en 35 mm avec des caméras VistaVision, et une durée de 162 minutes, le film se présente comme une véritable décharge d’adrénaline.
Du début à la fin, One Battle After Another est un film intense de 162 minutes mêlant danger, comédie, excitation, amour, sexe et confusion - Time Out.
Ce cri de ralliement de 150 millions de dollars est l'œuvre d'un artiste et d'un père déterminé à se convaincre que vieillir ne signifie pas nécessairement abandonner - IndieWire.
Pour Anderson, il s'agit d'une déclaration artistique aussi définitive que Once Upon a Time in Hollywood de Quentin Tarantino, même s'il regarde résolument vers l'avenir alors que son contemporain se tournait vers le passé - Independant.
Il s’agit du premier film d’Anderson à être diffusé en IMAX, une expérience qui promet d’amplifier encore son impact visuel. Fort de cet accueil critique dithyrambique, le film s’impose déjà comme un favori aux Oscars 2026. Il pourrait offrir à Paul Thomas Anderson, 11 fois nommé mais jamais récompensé, sa première statuette tant attendue. Il sortira au cinéma le 24 septembre prochain.