Mark Hamill a bien failli ne pas jouer dans ce film, ca aurait été une erreur…

On imagine difficilement Mark Hamill refuser un rôle après des décennies de carrière, et pourtant, cela a bien failli arriver. L’acteur légendaire a récemment révélé avoir décliné dans un premier temps une proposition de casting pour un film très attendu. En cause : un univers qu’il jugeait trop sombre et trop violent. Ce n’est qu’après un déclic inattendu qu’il a complètement revu sa position.

Quand Mark Hamill a failli dire non

Mark Hamill, connu dans l’histoire du cinéma notamment grâce à Star Wars, n’est pas du genre à choisir ses rôles à la légère. Quand il a été approché pour jouer dans The Long Walk, un film dystopique tiré d’un roman de Stephen King, sa réaction a été immédiate : « Je ne fais pas ça, c’est beaucoup trop violent, je déteste ça. » Le postulat de l’histoire, où des adolescents doivent marcher jusqu’à la mort dans une compétition brutale, l’a profondément dérangé au premier abord.

Mais tout a changé lorsqu’il a décidé de lire le livre original, écrit sous le pseudonyme Richard Bachman. Derrière la brutalité apparente du récit, Hamill a découvert une œuvre chargée d’humanité, centrée sur l’amitié, la douleur et la résilience de jeunes personnages plongés dans une épreuve inhumaine. « Le postulat est horrible, mais c’est une manière d’atteindre le cœur du film », a-t-il reconnu. Ce sont justement ces nuances émotionnelles qui l’ont convaincu de rejoindre le projet.

Une adaptation intense

Réalisé par Francis Lawrence, The Long Walk est rapidement devenu l’un des films les plus acclamés de 2025, avec une note impressionnante de 93 %. Cette réussite repose autant sur la force du scénario que sur la performance des acteurs, dont Cooper Hoffman et David Jonsson. Pour retranscrire l’intensité physique du récit, les comédiens ont dû marcher jusqu’à 30 kilomètres par jour sur le tournage. Une immersion totale dans ce monde oppressant, qui donne à l’œuvre une authenticité rare.

Mark Hamill y incarne le Major, figure d’autorité glaciale et implacable, orchestrateur du concours. Loin d’un simple rôle de “méchant”, il apporte à ce personnage une gravité qui en fait un miroir du système déshumanisé auquel les jeunes doivent faire face. « Ça appartient vraiment aux marcheurs, moi je suis juste un type qu’on adore détester », confie Hamill avec humilité. Ironiquement, le rôle qu’il refusait est devenu l’un des plus marquants de sa carrière récente.