Jennifer Lopez : De l'échec à la consécration avec 'Le Baiser de la femme araignée' après avoir perdu le rôle d'Evita face à Madonna

Titre original : "Tu sais que c'est Madonna qui a eu le rôle ?" Elle a tout donné, mais ce n'était pas suffisant face à cette légende vivante

Jennifer Lopez pensait avoir décroché sa première comédie musicale, que nenni…

Il y a des auditions qui marquent. Pour Jennifer Lopez, celle pour le rôle d’Evita en 1996 fait partie de ces souvenirs indélébiles. Ce jour-là, face au réalisateur Alan Parker, elle pensait avoir tout donné. Mais une phrase allait balayer ses espoirs : « Tu sais que Madonna a le rôle, non ? » Vingt-neuf ans plus tard, la boucle est enfin bouclée. La chanteuse et actrice décroche enfin un rôle musical majeur au cinéma dans Le Baiser de la femme araignée de Bill Condon, preuve qu’aucun rêve n’est jamais vraiment abandonné.

Star academy

Jennifer Lopez n’était alors qu’une étoile montante. L’audition pour Evita représentait une chance en or, un tremplin potentiel vers une belle carrière. Pendant des semaines, elle s’était préparée avec intensité, espérant convaincre Alan Parker qu’elle était la bonne personne pour incarner l’icône argentine. Mais malgré son talent et sa détermination, le rôle était déjà promis à une autre personne : Madonna. L’anecdote, racontée avec humour et recul lors d’une séance de questions-réponses récente, souligne l’amertume de cet instant ou son rêve s'est évaporé.

Lopez, pourtant, n’a pas abandonné l’idée de briller dans une comédie musicale. Elle a continué à auditionner (Chicago, Nine, Bye Bye Birdie) sans jamais décrocher de rôle majeur sur grand écran dans ce registre. À l’écart de ce pan du cinéma qu’elle affectionne, elle attendait son moment. Elle a persévéré, prouvant que la persévérance est un moteur pour avancer dans la vie.

Enfin !

Avec Le Baiser de la femme araignée, Jennifer Lopez tient enfin sa revanche. Elle incarne Ingrid Luna, une star de cinéma fictive dont le rôle de femme fatale hante les pensées d’un prisonnier politique. Le film, situé pendant la guerre en Argentine, mêle engagement politique et comédie musicale. Pour Lopez, c’est plus qu’un rôle : c’est un accomplissement personnel. « On a tout donné, cœur et âme », confie-t-elle avec émotion.

Tourné dans un timing serré, avec des chorégraphies exigeantes filmées en une seule prise, le film était un défi de chaque instant. Mais Lopez s’y est investie corps et âme, prouvant qu’elle méritait ce moment. Et si elle a manqué Evita en 1996, c’est peut-être pour mieux incarner, en 2025, cette femme-araignée ensorcelante. La boucle est bouclée — et cette fois, c’est elle la légende.