Le ZEvent est un évènement caritatif bien connu des français, mais à quoi ressemblent les coulisses ? On est parti voir pour vous.

Derrière l’écran, le ZEvent ressemble à un flot ininterrompu de streams, de défis fous et de records de dons. Mais vu de l’intérieur, l’expérience est toute autre : tout commence dans une simple salle communale, prêtée pour l’occasion, qui se métamorphose en village temporaire. Sur le sol, une moquette neuve est déroulée : elle durera que le temps de l’événement et sera jetée une fois les festivités terminées, pour faciliter le nettoyage. Adieu les cotillons, les ballons éclatés et les déchets. On enroule la moquette et hop le parquet est neuf comme au premier jour.

La ZPlace

Très vite, les équipes installent une foultitude de matériel. On y voit des punching-balls, des tables de ping-pong, sans oublier les costumes ou encore les setups de Just Dance. Tout doit être monté, raccordé, testé. Chaque streamer amène son propre setup, et il faut trouver de la place pour tout ce matériel.

Résultat : dans la salle principale, la plus grande et la plus peuplée, la chaleur monte rapidement. Entre l’affluence humaine et la chaleur générée par des dizaines d’ordinateurs et les éclairages, la température devient suffocante. Le bruit est constant, les sols se salissent vite, les bouteilles d’eau vides s’accumulent... Les dons aussi !

Au-delà de l’animation visible à l’écran, la régie joue un rôle capital. Elle ne se contente pas d’installer les caméras et micros : elle calibre chaque caméra, règle les couleurs, stabilise les images, ajuste les niveaux sonores. Sans elle, impossible de garantir la qualité de diffusion qui permet au ZEvent de tourner en continu sur Twitch. C’est un ballet technique permanent, où chaque détail compte.

Logistique à toutes épreuves

La logistique alimentaire fait aussi partie des défis souvent invisibles. Livraisons, stockage, gestion des repas pour des centaines de personnes : rien n’est laissé au hasard. Les organisateurs, eux, courent d’une salle à l’autre. Dans la grande salle, ils gèrent l’agitation. Dans une salle annexe, plus calme et plus fraîche, ils retrouvent les associations bénéficiaires et les équipes techniques. Cet espace, un peu en retrait, permet de souffler et de coordonner l’ensemble.

Si l’ambiance reste joyeuse et portée par la solidarité, la fatigue se fait vite sentir. Les journées sont longues, le sommeil rare, et les imprévus nombreux. Pourtant, l’engagement ne faiblit pas. L’édition 2025 a battu un nouveau record en récoltant plus de 16 millions d’euros pour huit associations caritatives. Une somme qui illustre bien l’ampleur de ce marathon hors du commun.