Il était temps ! Plus de 40 ans après le lancement de la série, Dragon Ball va enfin droit à un parc d’attractions. Mais spoiler, il ne sera ni au Japon, ni aux États-Unis, ni même en France !
Rendez-vous compte : l'an dernier, Dragon Ball célébrait ses 40 ans. Si les ayants-droits ont célébrer cet anniversaire avec une nouvelle série animée, Dragon Ball Daima, c'est aussi une année tragique pour la saga marquée par la disparition d'Akira Toriyama, son créateur. Malgré ce décès, la franchise ne va pas s'arrêter pour autant. Alors que le manga Dragon Ball Super est toujours en pause, un nouveau projet titanesque sur la licence va bientôt ouvrir ses portes.
Un parc d'attractions Dragon Ball pour 2027 !
Alors que le chantier a débuté en 2024, le parc d'attractions officiel Dragon Ball devrait ouvrir ses portes en 2027 à Riyad, capitale de l'Arabie Saoudite. Tout cela fait partie du mégaprojet de divertissement et de tourisme appelé Qiddiya. Il s'agira d'un espace de plus de 500.000 m² consacré à l'univers d'Akira Toriyama divisé en sept zones reprenant des lieux iconiques de la franchise. On pourra ainsi se balader autour de la maison de Tortue Géniale, découvrir la Capscule Corporation ou encore explorer la planète de Beerus.
Au total, une trentaine d'attractions seraient prévues avec évidemment des hôtels et des restaurants dans le thème et surtout une gigantesque montagne russe en forme de Shenron haute de 70 mètres de haut ! Enfin, on nous promet également la présence de nouvelles technologies pour rendre l'expérience plus "immersive" sans plus de précision, même si le passage montrant un enfant avec un casque de réalité virtuelle peut donner quelques indices.
Quand l'Arabie Saoudite s'intéresse à la culture japonaise
Si le projet s'annonce particulièrement ambitieux, une question vous a peut-être traversé l'esprit : pourquoi ce parc d'attractions est en Arabie Saoudite, et pas au Japon ou aux États-Unis ? Hé bien parce que le pays du Golfe investit massivement depuis des années pour développer le tourisme international et quoi de mieux que d'utiliser l'une des licences les plus populaires aux mondes pour attirer les curieux.
Et on sait que les autorités saoudiennes s'intéressent beaucoup à la pop-culture japonaise pour développer leur soft-power. Dernier exemple en date, on se souvient que Mohammed ben Salmane, le prince héritier, avait racheté SNK, célèbre studio japonais spécialisé dans le jeu de combat, ce qui a accouché récemment de FATAL FURY : City of the Wolves. Reste désormais à savoir ce que va donner ce parc d'attractions Dragon Ball pour l'instant prévu dans trois ans.