Le rôle de Catwoman a été éreintant pour cette actrice dans Batman Returns de Tim Burton.
Ou est Batman ?
Alors que Superman de James Gunn débarque au cinéma pour relancer l’univers DC, Batman manque à l’appel. Techniquement, le héros est trop important pour être écarté. Cependant, Gunn a précédemment évoqué que le chevalier noir ne serait pas de retour juste par principe. Il faudrait une raison logique pour lui produire un film et l’insérer dans ce DCU.
Pour l’instant, tous les regards se tournent donc vers le Batman de Reeves, qui a du mal à revenir au cinéma, mais aussi sur Batman Returns de Tim Burton. Ce dernier vient de fêter ses 25 ans. Jouer le rôle d’un super-héros ou d’un super-méchant demande de l’implication, surtout avec les costumes. Ce n’est pas Michelle Pfeiffer, dans le rôle de Catwoman, qui dira le contraire. Son rôle n’a pas été de tout repos.

Un role difficile
« Le masque m’écrasait le visage », a déclaré Michelle Pfeiffer à propos de son rôle de Catwoman dans Batman Returns (1992), rapporte cinemablend Si le personnage est devenu culte, l’actrice, elle, garde un souvenir très physique du tournage. Le costume de Catwoman, en latex noir ultra-moulant, a été un véritable défi au quotidien. Il était si serré qu’il devait être cousu directement sur elle avant chaque scène. Pour l’enfiler, elle utilisait du talc, et de la silicone liquide était appliquée sur la surface pour lui donner un aspect brillant. À la fin de chaque journée, plusieurs personnes de l’équipe technique devaient l’aider à s’en débarrasser. Ce n’était pas seulement inconfortable : le costume limitait fortement ses mouvements. Pfeiffer ne pouvait pas respirer profondément, avait du mal à entendre, et ne pouvait quasiment pas tourner la tête. Le masque, rigide, comprimait son visage, au point de nécessiter des lentilles spéciales. « Je n’arrivais même pas à aller aux toilettes seule », a-t-elle confié dans une interview.

À cela s’ajoutait une préparation physique intense. Pour incarner une Catwoman agile et féline, Michelle Pfeiffer a suivi un entraînement rigoureux, notamment pour apprendre à manier le fouet. Elle a tenu à exécuter elle-même ses scènes les plus complexes, malgré les contraintes du costume. Malgré ces conditions éprouvantes, elle a persévéré. « Je me souviens avoir travaillé très dur, et m’être dit que j’irais jusqu’au bout, coûte que coûte », a-t-elle expliqué.