Parmi tous les opus de la licence Grand Theft Auto, Vice City est sans doute celui qui contient le plus de références à la pop culture. Voici quelques clins d’oeil que les joueurs n’auront peut-être pas encore relevé au cours de leurs escapades dans la cité des vices.
Un jeu bourré de références
Au sein de la licence Grand Theft Auto, Grand Theft Auto : Vice City est un opus qui tient une place particulière dans le coeur des joueurs. Le jeu offre une ambiance assez singulière comparé aux autres volets de la licence et retranscrit peut-être le mieux ce qui est l'esprit GTA, à savoir l'excès et la décadence d'une Amérique survoltée.
Mais c'est aussi et surtout parce qu'il puise dans l'imaginaire issu d'oeuvre majeures de la pop culture et qu'il contient plusieurs références explicites à différents univers. Si Scarface inspira évidemment Vice City, mais aussi les autres jeux de la licence, ce volet exploite également d'autres oeuvres qui se passent à Miami, à commencer par Miami Vice. La célèbre série policière des années 80 a ainsi déposé son empreinte sur le soft, qui reprend notamment son esthétique léchée, avec ces chemises larges, ces costumes flamboyants et ces superbes voitures de sport. Et dans le soft, si le niveau de recherche du joueur est suffisamment élevé, il est possible de se faire poursuivre par la célèbre Ferrari Testarossa blanche des deux flics de Miami.
Du côté du cinéma cette fois, notons par exemple que le braquage perpétré par Tommy est semblable à celui mis en scène par Michael Mann dans le film Heat qui a réuni pour la première fois Al Pacino et Robert de Niro à l'écran. En outre, le personnage de Steve Scott, le producteur de films pornographiques, semble être une référence explicite au cinéaste Steven Spielberg. Les deux partagent les mêmes initiales, mais Steve Scott fait aussi part de son souhait d'introduire un requin au sein de ses films, un petit clin d'oeil au chef-d'oeuvre Les Dents de la mer du réalisateur américain...

Bienvenue à Vice City
Ces quelques références sont loin d'être exhaustives et Vice City contient encore de nombreux éléments qui évoqueront forcément quelque chose de près ou de loin chez les joueurs. Et c'est précisément pour cela que le soft tient une place particulière dans la licence. Mais concernant l'entièreté des opus, c'est peut-être là que réside l'une des grandes forces de GTA, cette idée de puiser fortement dans l'imaginaire auquel ces jeux contribuent, sans jamais pourtant tomber dans le plagiat pur et dur. Reste à savoir comment, plus de vingt ans après, Rockstar va parvenir à nous ramener à Vice City dans Grand Theft Auto VI en conservant peut-être cette identité si familière pour les joueurs les plus anciens, ou alors bâtir les fondations d'un nouveau mythe, plus ancré dans l'air du temps.