Si vous êtes un fan de film de science-fiction post-apocalyptique, vous n’avez pas pu manquer 28 ans plus tard. Le directeur de la photographie est revenu sur une des meilleures scènes du film mais selon ses dires, elle n’a pas été simple à tourner.

Le nouveau long-métrage de zombie 28 ans plus tard signés Danny Boyle et Alex Garland est sorti en salle depuis le 18 juin dernier. Ces cinéastes avaient révolutionné le cinéma du genre en 2003 avec le premier opus de la franchise intitulé 28 jours plus tard. Pour les néophytes, sachez qu’il n’y a nul besoin d’avoir vu les précédents films pour savourer le dernier en date. Maintenant que le long-métrage est paru, les interviews fusent et de jour en jour et les adeptes du septième art apprennent de très belles choses sur les coulisses de cette production. Récemment, Anthony Dod Mantle, le directeur de la photographie de 28 ans plus tard, est revenu sur l’une des séquences du film et a partagé des détails sur son tournage.

Ceux qui ont déjà vu le film se doutent sûrement de la scène en question. Pour les autres, attention, car vous risquez d’être légèrement spoilé.

Surmonter des difficultés

Dans 28 ans plus tard, Jamie (Aaron Taylor-Johnson) et son film Spike (Alfie Williams) se rendent sur le continent pour une mission et sur le chemin du retour, ils empruntent le seul chemin pour leur village. Ce dernier n’est autre qu’une longue ligne droite, menant à Holy Island (une île située en Angleterre, là où se déroule le film), qui n’est accessible qu’à marée basse. Lors de leur traversée, ils sont poursuivis par un Alpha, le plus redoutables des morts-vivants du long-métrage. Dod Mantle décrit cette séquence comme “étrangement sublime, mélancolique, belle et pourtant terrifiante”. Toutefois, il évoque les difficultés liées au tournage de cette scène culte.

L’équipe de production a d’abord craint que l’environnement naturel du tournage, prenant place sur la côte de Newcastle, ne soit “difficile à contrôler”, avec des risques de blessures pour les acteurs. D’autant plus qu'Alfie Williams, alors âgé de 13 ans, avait des heures de travail limitées, rendant le tournage impossible aux heures souhaitées. Dod Mantle explique alors comment une solution a été trouvée :

Nous nous sommes retrouvés dans un ancien centre de vaccination contre la COVID, juste à l’extérieur de Newcastle. C’était une salle gigantesque.

Reproduire avec exactitude l'environnement

Dans ce gigantesque hall, la société de production a alors construit un décor sur mesure. Celui-ci comprenait un plateau de 137 mètres de long, il a été conçu afin de recréer la chaussée reliant le continent du village que l’on retrouve dans le long-métrage, à côté de cela, de l’eau a été ajouté afin de reproduire la marée basse. Pour parfaire l’illusion, Dod Mantle a intégré des effets visuels pour le ciel, les équipes y sont parvenues grâce à des images provenant d’un centre d’astronomie. “Nous avions récupéré beaucoup d’images qui nous plaisaient” explique le photographe. Il aura fallu environ trois à quatre jours pour que le rendu final soit validé par Anthony Dod Mantle.