Cette console Playstation n’est plus au centre des discussions chez Sony, mais elle n’est pas pour autant dépassée
La PS6 déjà en production ?
Alors que la PS5 vient à peine d’atteindre un nombre de joueurs supérieur à celui de la PS4, Sony est déjà tourné vers l’avenir et travaille sur la PS6. Dans une interview, Hideaki Nishino, président de Sony Interactive Entertainment, a indiqué que le cloud gaming progresse, mais que la majorité des joueurs préfèrent encore jouer en local. Sony ne prévoit donc pas d’abandonner les consoles physiques. Selon des documents internes dévoilés lors du procès Microsoft-Activision, la PS6 ne sortirait pas avant 2028 et utiliserait une puce AMD, avec rétrocompatibilité et un écosystème hybride mêlant jeu local et services en ligne. Vous l’aurez compris, il faudra du temps pour que la PS5 passe de mode, tout comme cette autre console.

La PS1 n’est pas has-been
Trente ans après le lancement de la toute première PlayStation, certains passionnés refusent de laisser cette console emblématique tomber dans l’oubli. C’est le cas de Lorentio Brodesco, ingénieur en électronique, qui a décidé de lui redonner une seconde jeunesse. Grâce à une campagne sur Kickstarter, il a conçu le nsOne, une carte-mère entièrement nouvelle mais 100 % compatible avec la PS1 d’origine. Ce projet ne repose ni sur de l’émulation ni sur des copies approximatives : il permet d’utiliser des composants originaux (CPU, RAM…) et de remplacer la carte-mère d’un modèle en panne par une version moderne, fidèle au hardware classique. « Ce n’est pas une réplique, ni un émulateur. C’est une vraie base pour restaurer votre console avec des pièces authentiques », précise Brodesco. En d'autres termes, il s'agit d'une solution concrète pour redonner vie à des machines endommagées tout en respectant leur ADN.

Le nsOne reprend la structure de la série PU-23 du modèle SCPH-900X, l'une des dernières versions officielles de la PlayStation. Il va même jusqu'à intégrer la célèbre porte parallèle, disparue dans les révisions ultérieures. « J’ai voulu créer une carte qui fasse tout ce que l’originale faisait, et plus encore », explique-t-il. Pour y parvenir, Brodesco a poncé une carte-mère d’époque afin d’en analyser les couches internes, avant de tout redessiner avec des outils de conception électronique modernes. Au-delà de la fabrication, il entend documenter l’ensemble du projet et partager les plans de fabrication librement : « Ce n’est pas juste un produit, c’est un outil pour la communauté rétro. » Une initiative qui pourrait donner des idées à certains rétrogamers.