Ce remake d’un titre emblématique du jeu d’aventure fait un retour spectaculaire plus de vingt-cinq ans après sa sortie initiale, suscitant un engouement exceptionnel avec 92% d’avis positifs de la part des utilisateurs

C'est un classique intemporel qui a fait son retour récemment dans le monde du jeu vidéo : L'Amerzone : Le Testament de l'Explorateur, un titre dont l'histoire originelle remonte à vingt-six ans, et qui connaît une renaissance remarquable, recueillant un impressionnant 92% d'avis positifs auprès des utilisateurs Steam. Considéré comme l'un des tout premiers "jeux d'auteur", le titre original est né de l'imagination du regretté Benoît Sokal, dessinateur et scénariste belge disparu en 2021. Cette nouvelle version, orchestrée par Microids Studio Paris, a réussi à moderniser l'expérience tout en préservant fidèlement l'esprit d'antan, proposant un voyage immersif et poétique.

Au cœur de L'Amerzone, le joueur incarne un jeune journaliste du Mondial Magazine dont la mission initiale, apparemment anodine, le propulse dans une quête extraordinaire. Le périple débute sur la presqu'île fictive de Langrevin, en Bretagne, où la rencontre avec le Professeur Alexandre Valembois, mourant, sert de catalyseur. Le professeur confie alors au protagoniste la tâche de se rendre en Amerzone, un pays imaginaire d'Amérique du Sud, afin d'y restituer le dernier œuf des légendaires Grands Oiseaux Blancs. Ces créatures fantastiques sont au centre d'un rituel essentiel pour leur survie, qui vise à les empêcher de dégénérer en oiseaux noirs.

Une refonte honorant et sublimant l'original

Microids Studio Paris a accompli un travail remarquable, offrant un remake qui insuffle une nouvelle vie à l'original sans en altérer l'essence. Propulsé par le moteur Unity, le jeu transforme les environnements initialement statiques en tableaux bien plus animés : le vent souffle visiblement, les ombres vacillent et la mer se déchaîne contre les rochers, renforçant l'immersion. Les mécaniques de jeu ont été judicieusement modernisées ; tout en conservant la progression "pas à pas", les développeurs ont transcendé le mouvement image par image pour une exploration plus fluide des décors somptueux. Les interactions avec les objets, désormais modélisés en 3D, sont plus intuitives, permettant de les manipuler pour déceler des indices. Nous avons attribué au jeu une solide note de 16 sur 20. Nous avons particulièrement souligné ses atouts majeurs, le qualifiant d'œuvre d'auteur intemporelle dotée d'un gameplay plus interactif et vivant que son prédécesseur. Nous avons été impressionnés par les graphismes absolument magnifiques, le succès du doublage français, avec Philippe Peythieu en narrateur, et la musique exceptionnelle composée par Inon Zur et son fils Ori.