L’année 2025 n’est pas encore terminée mais l’industrie du jeu vidéo aurait peut-être déjà trouvé le nom de son plus mauvais élève. Contrairement aux titres qui se bagarrent dans l’espoir de décrocher le titre de jeu de l’année, celui-ci est bien parti pour être le lauréat de la pire expérience. Entre des moyennes catastrophiques à travers le monde et un fiasco financier, ce jeu vidéo s’est effondré en l’espace de quelques jours : il a même fini dans le bac des jeux dont on veut se débarrasser…
Ne cherchez plus : si on n’a toujours pas le nom du GOTY, on a trouvé le pire jeu de 2025
Chaque année, il y a des centaines de jeux vidéo qui font la course pour récolter la meilleure note de l’année. Cette année, par exemple, du côté des nouveautés, c’est Clair Obscur : Expedition 33 et Blue Prince qui caracolent en tête. Malgré tout, s’il y a des prouesses en l’espace de douze mois, il y a également d’immenses déconvenues. En 2023, c’était Le Seigneur des Anneaux : Gollum. L’année suivante, c’était Utopia City, un titre sorti sur PC qui ne pointe qu’à 23 de moyenne sur Metacritic. Alors qu’il reste encore cinq mois pour venir à bout de cette année 2025, on a trouvé l’antithèse du GOTY !

Vous vous en doutez mais, depuis plusieurs jours, le nom de MindsEye, création du studio Build A Rocket Boy, est particulièrement moqué sur les réseaux sociaux et, plus globalement, sur Internet tant il récolte de très mauvaises notes ! Sur Metacritic, celui qui se voulait comme l’un des sérieux concurrents de Grand Theft Auto 6 - avant son report à 2026 - s’est pris les pieds dans le tapis avec une moyenne de 38 (sur 100, côté presse) et une moyenne de 2,6 sur 10 attribuée par les joueurs. Il faut dire que la communication famélique et le peu d’extraits de gameplay diffusés dans les mois qui précédaient sa sortie n’auguraient rien de bon…
Moins de deux semaines après sa sortie, les magasins de vente de jeux vidéo se débarrassent déjà de MindsEye
Au-delà d’un lancement désastreux du côté de la critique, que ce soit des joueurs ou des professionnels, c’est également d’un point de vue financier que MindsEye rencontre des soucis. D’une part, peu après le lancement du jeu, Sony avait déjà commencé à émettre des remboursements du jeu, perclus de bugs et doté d’une intelligence artificielle aux fraises. Plus grave encore, alors qu’il était initialement vendu au prix de 60 dollars (59,99 euros sur le PlayStation Store de notre côté), MindsEye s’est rapidement retrouvé dans les bacs de liquidation de certaines grandes chaînes de magasins, telles que Walmart, en échange de 20 dollars…
Au vu de sa situation globale, MindsEye n’ira peut-être même pas jusqu’au bout de ses plans de développement post-lancement. Rappelons-le, le titre de Build A Rocket Boy souhaitait évoluer tout au long d’une décennie pour devenir une expérience à part entière. Deux semaines après sa sortie, les répercussions de ce lancement catastrophique se font déjà ressentir puisque le studio, d’après les informations glanées par IGN outre-Atlantique, pourrait perdre une centaine d’employés à la suite d’un processus de licenciement ! À l’heure actuelle, le studio emploierait 448 personnes (environ 300 au Royaume-Uni, et environ 200 à l’étranger), ce qui reviendrait à l’amputer de près de 25% de ses effectifs.