Presque pile deux ans après sa sortie originale, Street Fighter 6 s’offre un portage sur Nintendo Switch 2 pour montrer que la console peut supporter les mêmes titres que la concurrence. Mais est-ce que cette édition portable était-elle plutôt du niveau de la version PS5 ou se rapproche-t-elle de la PS4 ? La question est plus compliquée qu’il n’y paraît !

Street Fighter 6 sur Switch 2, ça donne quoi ?

Street Fighter 6 sur Nintendo Switch 2, c'est la promesse de pouvoir jouer partout au roi des jeux de combat du moment. Et c'est pour ce qui est des affrontements classiques, on peut dire que le contrat est plus que rempli. On peut faire des matchs de SF6 grâce à cette version Switch 2, autant en ligne qu'en multijoueur en local grâce à un bon compromis : une fréquence en 60 images par seconde contre une image moins fine que sur PC/PS5/Xbox Series, mais autant, voire plus propre que sur PS4/Xbox One.

Et le mieux dans tout ça, c'est que Capcom le dit officiellement en "adoubant" cette édition en étant utilisable pour les tournois du Capcom Pro Tour, son circuit officiel. Si c'est donc une excellente solution pour les joueurs pro en déplacement, il y a quand même deux bémols : toutes les manettes ne sont pas supportées sur Nintendo Switch 2 et il y a quand même un important input lag, c'est-à-dire un délai entre le moment où l'on appuie sur un bouton et sa réalisation à l'écran. Mais bon, si vous êtes un joueur casual ou si vous ne jouez qu'en ligne, vous ne devrez pas trop voir la différence. Par contre, il est vraiment difficile de jouer à la croix directionnelle sur la console en elle-même... car elle n'en propose pas ! Les Joy-Cons affichent quatre boutons peu pratiques pour entrer des combinaisons et on recommande plutôt de jouer avec une manette Pro.

En revanche, là où il y a des différences, c'est dans le World Tour, le fameux mode histoire de Street Fighter 6. En se baladant dans Metro City, on voit clairement qu'on est plus proche de la PS4 que de la PS5. Cela se voit par exemple sur les cheveux ou les ombres où l'aliasing est assez prononcé, c'est-à-dire qu'on voit des pixels parfois grossiers. Mais pourtant, tout cela reste en 60 images par seconde quand on se balade dans la ville, ce qui est agréable. Par contre, les combats en mode World Tour sont en 30 i/s ! Le contraste est d'autant plus brutal quand on passe d'un mode à l'autre où cette différence de fréquence d'images ne peut pas être ratée. Pour autant, Street Fighter 6 n'est pas injouable en mode World Tour sur Nintendo Switch 2, loin de là, mais ce petit détail a de quoi faire de l'ombre au tableau. Donc si vous prenez SF6 sur la console, c'est surtout pour faire des matchs "classiques" seuls ou en ligne !

Test original de Street Fighter 6 sur PS5 (Par Ayden le 30/05/2023)

Cette fois, on y est ! Trente-cinq ans après la sortie du premier épisode de Street Fighter, la licence de Capcom ouvre un nouveau chapitre de sa longue histoire. Du haut de ses 50 millions d'exemplaires vendus à travers le monde, le bien-nommé SF a démocratisé le genre à lui tout seul grâce à un second épisode exceptionnel. Parfois moqué pour la surexploitation de sa série fétiche, l'éditeur japonais est parvenu à se renouveler grâce à plusieurs sagas parallèles de qualité (Street Fighter Alpha, Street Fighter Ex, Super Puzzle Fighter II Turbo…), mais le véritable réveil est réellement intervenu en 2008.

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Après une décennie d'espérance, les fans du célèbre jeu de combat ont été récompensés par un excellent Street Fighter IV. Aussi bien destiné aux débutants qu'aux joueurs expérimentés, le titre a séduit toute une génération et sa suite a essayé, à sa manière, de perpétuer la tradition sans faire l'unanimité. Autant dire que ce Street Fighter 6, pour tout ce qu'il représente, se trouve face à un véritable défi : réunir tous les publics tout en parvenant à innover. Pas évident, et pourtant…

Une ouverture en trois actes

Street Fighter 6 est fractionné en trois sections distinctes : World Tour, Battle Hub et Fighting Ground. Avant d'entrer dans la compétition et d'énoncer toutes les possibilités des modes online et versus, on va se concentrer sur l'un des gros morceaux de cet épisode : son aventure en solo. Pour la toute première fois, la série ne se limite pas à une histoire émaillée de combats qu'on enchaine les uns après les autres, mais prône l'ouverture avec un véritable monde semi-ouvert.

Après une rapide présentation en compagnie d'un maître en arts martiaux (qui n'est autre que Luke, le dernier personnage à être apparu sous forme d'extension payante dans Street Fighter V : Champion Edition), le joueur est amené à créer le personnage qui va l'accompagner pendant de longues heures. Quelques modèles préinstallés sont disponibles, mais c'est en fouillant dans les options de l'éditeur de création que l'on se rend compte de ses possibilités infinies. Tête, corps, chevelure, bouche, sourcil, profil, signes distinctifs, accessoires… la liberté de conception est hallucinante ! Que l'on veuille un protagoniste humain ou un être hybride, il y a vraiment de quoi s'amuser ! Autant dire que certains vont s'éclater à façonner un avatar décalé et original !

Tout un monde à explorer

Après un rapide tutoriel en compagnie de Luke, le joueur est propulsé au cœur de Metro City, une ville aux forts accents de New York. On peut ainsi se balader en toute liberté (ou presque, des policiers gardent les rues inaccessibles) en interagissant avec la population. Capcom a imaginé différents quartiers où le combat est un art de vivre. Le joueur peut ainsi discuter et affronter les individus qu'il croise, mais il doit aussi faire face aux personnes malintentionnées qui rôdent dans les parages. Ces combats de rue donnent un petit aspect beat'em up (des jeux d'action où l'on traverse des niveaux en tapant sur les ennemis) à l'ensemble et ce n'est pas désagréable, même si les hommes-boites-en-carton auront peut-être raison de votre patience tant ils sont copiés-collés à chaque coin de rue.

Ainsi, comme dans tout monde ouvert (ou semi-ouvert plutôt), on se déplace d'un endroit à un autre en déclenchant des missions diverses. Objets à retrouver, individus à combattre, personne à pister, participation à un tournoi… tous les moyens sont bons pour évoluer dans cette zone urbaine. Et l'évolution est une donnée extrêmement importante de ce solo Street Fighter 6. Les développeurs ont imaginé une quête initiatique en guise de scénario. Malgré l'histoire qui pourrait tenir sur un timbre-poste (et qui est globalement sans queue ni tête), tout l'intérêt du mode solo réside dans la montée en puissance (via un arbre de compétences) du personnage que l'on incarne. Au départ, il n'est qu'un débutant qui doit apprendre de ses pairs, mais chaque épreuve forge son expérience et il peut dès lors résister à des opposants bien plus redoutables. Pour éviter de se retrouver face à un individu beaucoup trop puissant, le niveau de chaque adversaire s'affiche au-dessus de sa tête. Il est donc primordial, à moins d'être téméraire, de ne pas se frotter à un combattant de niveau 25 en début de partie.

À mesure que l'on progresse, le World Tour révèle tout son potentiel. Le joueur peut choisir d'enchainer les combats sans s'intéresser au monde qui l'entoure, mais cela se fera au détriment de l'immersion et du gain d'expérience. Pour monter de niveau et profiter de chaque section du jeu, il est plus que recommandé d'exploiter le terrain qui s'offre à son personnage : les boutiques de vêtements pour se relooker, le salon de beauté pour se refaire la poire, les échoppes pour récupérer des plats succulents ou des boissons régénératrices (utilisables en combat), les zones en hauteur accessibles grâce aux échelles, les éléments du décor à détruire avec des coups spéciaux pour récupérer de l'argent, etc. En cours d'aventure, le joueur est ainsi amené à accomplir de multiples tâches et il peut même interagir avec les Maîtres, qui sont tout simplement les combattants expérimentés du casting du jeu. Ces derniers ont leurs propres capacités et il est possible, au gré des rencontres, de singer leurs "comportements" pour profiter de leurs mouvements offensifs comme défensifs (on peut mélanger les coups spéciaux de l'un avec un autre, c'est intéressant et original). On peut alors choisir de conserver le même style pour l'optimiser ou varier d'une approche à une autre pour diversifier les affrontements.

Avec ce mode solo basé sur la gestion de ses ressources (ce qui laisse la place à l'offensive), Street Fighter 6 ouvre la porte à tous les débutants qui veulent s'exercer en apprenant et en participant à une aventure bien plus variée qu'un simple mode carrière ou histoire. Metro City n'est pas la seule zone à visiter et il y a plein de petits clins d'œil à des jeux bien connus de l'éditeur, comme Final Fight. C'est un peu un "bonbon" qui vient se greffer aux modes plus habituels de la série et il y a fort à parier qu'il va en enchanter plus d'un, même si le scénario ne tient pas vraiment debout, que les quêtes deviennent forcément répétitives (on parle d'un jeu de combat, pas d'un Zelda) et que l'absence de parole du personnage principal casse un peu l'immersion. Pour l'avenir de la série, ce mode est vraiment à creuser car il apporte une fraicheur indéniable. En plus, c'est plutôt joli, coloré et il y a même un mode jour/nuit (pas en temps réel) pour dynamiser un peu l'aventure.

La terre des combattants

À partir du menu principal, les joueurs peuvent également accéder au Battle Hub et au Fighting Ground. Le premier prend la forme d'une grande salle d'arcade où peuvent se réunir et interagir les combattants connectés du monde entier. Cette idée est absolument géniale dans le sens où on peut se lancer dans un combat (de différentes natures : classé, amical, combats extrêmes), assister à un affrontement en tant que spectateur ou même se rendre au Game Center pour rejouer (en local ou en ligne) à de grands classiques de l'arcade comme Street Fighter II, Final Fight et même Super Puzzle Fighter II Turbo ! L'émulation est impeccable et il est indéniable que beaucoup de joueurs aimeront se réunir dans cette petite zone entre deux combats.

Le Battle Hub est assurément l'un de nos coups de cœur tant il a été pensé dans les moindres détails. Ainsi, lorsque vous arrivez dans cette salle, vous voyez les joueurs qui s'affrontent sur les bornes et chaque participant se trouve à chaque extrémité de la borne, comme dans la réalité ! Il est même possible de s'approcher d'une borne pour réclamer son tour et ainsi entrer dans une salle d'attente (on passe alors en mode spectateur en attendant que le combat se termine). Tout est interactif ! Il y a un système de chat et d'emotes pour discuter et montrer son humeur du moment. Il est ainsi amusant de voir des joueurs encourager d'autres et il faut vraiment espérer que ces derniers, une fois le jeu sorti, ne feront pas n'importe quoi. À noter que des boutiques (pour acheter des cosmétiques notamment) et des évènements (tournois) seront disponibles prochainement pour customiser votre avatar du mode solo, mais nous n'avons pas pu en profiter lors de notre test.

La dernière section, et non des moindres, est le Fighting Ground. En gros, c'est un peu le mode que l'on voit dans tous les jeux de combat. Il réunit le mode Arcade, le mode Entraînement, les matchs en ligne, le Versus (combats en local), les combats en équipe et une myriade d'autres options visant à personnaliser les affrontements. Le mode Arcade permet ainsi d'affronter l'ordinateur dans une série de matchs tout en prenant connaissance de l'histoire de chaque combattant. C'est un peu le mode à l'ancienne, celui qui enchaine les affrontements jusqu'à la bataille finale. Ce mode a son importance car il permet de débloquer les illustrations de la Galerie. Les combats extrêmes sont une variante des joutes habituelles, mais intègrent des obstacles avec des règles et des éléments originaux (comme un taureau en furie qui foncent sur les participants !). Bref, vous l'aurez compris, en prenant bout à bout les sections de Street Fighter 6, vous en avez pour des dizaines et des dizaines d'heures pour tout voir et tout débloquer.

Mais pour maîtriser le jeu, on ne saura que trop vous conseiller de passer par la case tutoriels. Pour cet épisode, Capcom a fait très très forts ! Didactiques et parfaitement exécutés, les tutoriels de Street Fighter 6 sont remarquables ! Les joueurs peuvent ainsi apprendre à leur rythme tout en s'amusant. L'apprentissage se déroule de la manière suivante : trois niveaux de difficulté (Débutant, Initié et Expert) sont proposés et les leçons se déroulent sous la forme de textes explicatifs très bien écrits et motivants. Cette démarche s'inscrit dans la politique d'ouverture de la franchise et on ne peut qu'applaudir cet effort. Grâce à cet apprentissage, chaque joueur peut optimiser la maîtrise de son personnage préféré ou apprendre à contrôler tout un panel de combattants. Un vrai régal !

L'élève dépasse le maître

Maintenant que nous avons fait le tour du propriétaire, intéressons-nous au casting et au système de combat du jeu. Pour le grand retour de sa licence, Capcom a décidé de manier le neuf avec le vieux en intégrant huit personnages historiques, quatre personnages appréciés par les joueurs et six petits nouveaux. Au total, Street Fighter 6 débarque avec 18 combattants, ce qui est honorable sans être renversant. On retrouve Ryu, Ken, Chun-Li, Guile, Zangief, E. Honda, Blanka, Dhalsim, Cammy, Juri, Dee Jay, Luke, Lily, Jamie, Kimberly, Manon, Marisa et JP. Chaque participant a un style qui lui est propre et il faudra de nombreuses heures pour les maîtriser. Le look étant très subjectif, il conviendra à chaque joueur de se faire sa propre opinion sur l'intérêt vestimentaire de ces personnages. En revanche, on ne peut qu'applaudir la diversité affolante de ce nouveau casting. Entre l'allonge artificielle de Lily, la puissance de Marisa, la distanciation de JP ou les médailles de Manon, chaque joueur devrait succomber aux atouts offensifs comme défensives de ces protagonistes inédits. En sachant que Rashid (été 2023), A.K.I (automne 2023), Ed (hiver 2024) et Akuma (printemps 2024) seront de la partie dans les prochains mois, on peut dire que Street Fighter 6 a peut-être le roster le plus équilibré depuis bien longtemps.

Venons-en au gameplay et au système de combat. Comme pour les précédents épisodes, Street Fighter 6 repose sur un gameplay en 2D sur un seul axe. À l'exception de certaines actions et ralentis, il n'y a pas de notion de profondeur ou de visualisation sous différents plans. Tout se déroule en face à face sur une seule et même ligne. Mais à l'inverse de ses confrères, cet épisode favorise l'accessibilité comme jamais auparavant. Cela s'explique par la présence de trois approches s'adaptant au profil de chaque joueur : Classique pour les vétérans et les habitués, Modernes pour celles et ceux qui veulent retrouver le feeling de Street Fighter IV et Street Fighter V et Dynamique pour les débutants et les jeunes joueurs. Le mode Classique est celui qui a fait ses preuves depuis bien longtemps et qui assigne une action à chacune des touches. On retrouve ainsi le principe historique du poing léger, poing puissant, pied léger, pied puissant, etc. Toutes les combinaisons à l'ancienne (projections, attaques spéciales…) sont disponibles et il suffit de quelques combats pour retrouver immédiatement le feeling d'antan. Les commandes Modernes se rapprochent du mode Classique, mais les attaques spéciales sont exécutables à l'aide de simples combinaisons de boutons. Celles-ci sont pensées pour permettre aux joueurs de s'amuser immédiatement sans avoir à mémoriser tous les enchaînements. Enfin, l'option Dynamique est une bénédiction pour les débutants et les jeunes joueurs novices car elle permet de déclencher les mouvements les plus spectaculaires en appuyant sur une seule touche ! Il suffit de tapoter trois boutons pour profiter d'un feu d'artifice à l'écran ! Cette possibilité fera fuir les puristes, mais c'est une option géniale pour s'amuser en famille avec ses enfants ayant l'âge recommandé (le jeu est PEGI 12).

Un gameplay frais et percutant

Sans entrer dans des termes trop techniques, nous allons maintenant explorer le système de combat de Street Fighter 6. Celui est proche de ce qui existait auparavant, mais il met en avant une nouvelle jauge appelée DRIVE. Celle-ci prend la place de la jauge de EX du précédent épisode et apporte un côté tactique aux affrontements dans le sens où elle est peut-être synonyme de retournement de situation, mais aussi de défaite. Segmentée en six rectangles, elle permet en effet d'effectuer plusieurs techniques dévastatrices (voir encadré ci-après), mais lorsque celle-ci est épuisée, le joueur passe en état de Burnout et devient beaucoup plus vulnérable. Il est donc indispensable de l'utiliser à bon escient, sous peine de se retrouver en difficulté. La jauge DRIVE porte bien son nom puisqu'elle est celle qui dirige en grande partie l'évolution et la finalité du combat. Lorsqu'elle n'est pas utilisée, elle se remplit automatiquement. Plus que jamais, Street Fighter 6 implique une gestion des ressources optimales, elle est l'une des clés de la victoire ! Grâce à cet ajout, tous les types de joueurs (ceux qui aiment prendre de la distance, ceux qui sont offensifs, etc.) peuvent s'amuser ! En ce qui concerne les SUPER ART, des mouvements spéciaux bien connus des habitués de Street Fighter, ils vont désormais jusqu'au niveau 3 et ils sont reliés à la jauge SUPER située dans le bas inférieur droit de l'écran. Plus le chiffre est élevé, plus l'effet est dévastateur ! En sachant que chaque personnage possède trois super attaques distinctes, cela vous laisse une idée du potentiel des offensives.

Le spectacle n'est jamais mis en avant au détriment du plaisir de jeu et c'est ce qui fait que cet épisode va marquer les esprits. Les développeurs ont pensé à tout le monde et offre un Street Fighter absolument remarquable, ouvert et qui affiche une réalisation de toute beauté. La direction artistique a pu en surprendre certains, mais son intégration dans l'univers de la licence est impeccable. Avec sa touche moderne, stylisée et le soin apporté à sa réalisation (graphismes, musiques, animations…), ce sixième volet a décidément de beaux jours devant lui. Il dispose même des commentaires (traduits en français) de célèbres commentateurs japonais et américains. Ainsi, en activant l'option, ces spécialistes commentent en direct tous vos combats ! C'est une initiative très innovante qui apporte une intensité folle aux affrontements ! On pourrait croire que lire le texte en bas de l'écran pertube le joueur, mais ce n'est pas le cas, on a vraiment l'impression de se retrouver dans un combat lors d'un tournoi eSport. Street Fighter 6 assure vraiment ! On regrettera juste l'absence d'un scénario plus accrocheur en solo et de ccertains ombattants iconiques. Techniquement, le titre affiche par moments quelques faiblesses en termes d'affichage dans l'aventure principale (apparition soudaine des passants dans la rue, textures pas toujours très détaillées…), mais pas dans les combats hors de ce mode. Street Fighter 6 est né et bien né. Vivement que tout le monde puisse en profiter !

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Conclusion