Près de deux décennies après sa sortie en 2007, The Mist, l’adaptation cinématographique par Frank Darabont de la nouvelle de Stephen King, reste gravé dans les mémoires pour son dénouement d’une cruauté inouïe…
Sorti en 2007, The Mist, adapté de la nouvelle de Stephen King et réalisé par Frank Darabont, est rapidement devenu célèbre non seulement pour son ambiance de terreur cosmique, mais surtout pour son dénouement absolument dévastateur. Dix-sept ans après sa sortie, la fin du film continue de hanter les spectateurs, se distinguant comme l'un des plot twists les plus déchirants et inoubliables de l'histoire du cinéma.
Cet article divulgue entièrement la fin du film
Le film suit David Drayton (Thomas Jane) et son jeune fils Billy (Nathan Gamble) qui se retrouvent piégés dans un supermarché avec d'autres habitants de Bridgton, Maine, alors qu'une mystérieuse brume, remplie de créatures terrifiantes, s'abat sur la ville. Après avoir lutté contre les monstres et la folie humaine au sein du magasin, David, Billy et quelques survivants, dont Amanda (Laurie Holden) et Dan (Jeffrey DeMunn), décident de s'échapper en voiture, espérant trouver un signe d'espoir. Cependant, à court d'essence et confrontés à un monstre colossal, David prend une décision insoutenable : il utilise les quatre dernières balles de son revolver pour tuer son fils et ses compagnons, afin de leur épargner une mort atroce. Ce qui suit est le choc ultime : la brume se lève, révélant l'arrivée de l'armée américaine, qui sauve les survivants et extermine les créatures. David réalise alors qu'il a commis un acte irréparable, tuant ses proches pour rien.
Une fin traumatisante pour le personnage et le public
Cette conclusion bouleversante marque une rupture majeure avec la nouvelle de Stephen King, où David et les autres se contentent de rouler dans le brouillard, avec de vagues messages radio offrant un maigre espoir. Frank Darabont, le réalisateur, a délibérément choisi cette fin plus sombre pour créer quelque chose de "plus définitif", une horreur qui marquerait durablement les esprits. Il voulait une fin percutante qui ne soit pas "édulcorée".
Étonnamment, Stephen King lui-même a salué la décision de Darabont, affirmant qu'elle était meilleure que la sienne et qu'il fallait des films qui "osent énerver les gens". La puissance de cette fin réside non seulement dans sa brutalité visuelle, mais aussi dans sa profondeur psychologique. Elle expose la fragilité de la communauté et de l'espoir que les personnages avaient si désespérément tenté de construire. Le héros de l'histoire, David, devient celui qui commet l'acte le plus horrible du film, un choix qui le hantera à jamais et qui laisse le spectateur avec un sentiment d'angoisse viscéral.