Vingt-deux ans après avoir révolutionné l’horreur, la saga 28 Jours Plus Tard revient avec un troisième volet qui promet de marquer les esprits. 28 Ans Plus Tard, salué par la critique, ne se contente pas de relancer la machine : il pose les bases d’une toute nouvelle trilogie, introduisant un personnage central inattendu et des enjeux inédits qui vont redéfinir l’avenir de l’humanité face à la Rage.
C'est avec un souffle nouveau que 28 Ans Plus Tard fait enfin son entrée sur grand écran, 22 ans après le frisson initial provoqué par Danny Boyle et Alex Garland. Ce troisième chapitre de la saga horrifique, déjà salué par la critique, ne se contente pas d'offrir une suite, il ouvre audacieusement les portes d'une toute nouvelle trilogie.
Comme son titre l'indique, cet article plonge au cœur de l'intrigue et de la fin de 28 Ans Plus Tard, révélant ce qu'elle nous réserve pour la suite.
Le film nous catapulte 28 ans après l'épidémie dévastatrice du virus de la Rage qui a ravagé le Royaume-Uni, désormais en quarantaine perpétuelle. Heureusement, le reste de l'Europe a réussi à endiguer la menace. L'histoire se tisse autour de Spike (Alfie Williams), un jeune garçon isolé sur Holy Island avec son père, Jamie (Aaron Taylor-Johnson), et sa mère souffrante, Isla (Jodie Comer). L'intrigue prend un tournant décisif lorsque Spike décide d'emmener Isla sur le continent, en quête d'aide auprès du Dr. Kelson (Ralph Fiennes), un médecin aussi excentrique que bienveillant.
La fin énigmatique de 28 Ans Plus Tard
Le Dr. Kelson confirme les craintes : Isla est malheureusement atteinte d'un cancer terminal. Il lui offre une fin paisible, qu'elle accepte. Après l'euthanasie de sa mère, Spike, dans un geste macabre, dépose son crâne au sommet d'une pyramide de restes humains érigée par le docteur. Mais le récit prend un virage inattendu lorsque mère et fils croisent une infectée enceinte qui donne naissance à un bébé miraculeusement épargné par le virus. Spike retourne alors sur Holy Island avec ce nouveau-né, qu'il nomme Isla, et le laisse aux portes de sa communauté, accompagné d'une note expliquant qu'il poursuit son chemin, seul, sur le continent. Son père, Jamie, le cherche en vain, ses cris s'éteignant avec la marée montante qui le bloque.

La scène finale nous montre un Spike métamorphosé. Fini l'enfant effrayé ; il abat avec une confiance nouvelle un infecté près d'un feu de camp. C'est alors qu'apparaît un Jimmy adulte (Jack O'Connell), à la tête d'un groupe aux allures sectaires, arborant la croix inversée de son père. Jimmy félicite Spike pour sa résilience et lui propose une place au sein de son groupe, dont les membres achèvent les infectés dans un rituel étrange et violent, les pendant à la manière de celui que Spike et Jamie avaient découvert plus tôt, marqué des lettres J-I-M-M-Y.
Jimmy : L'ombre du passé et l'avenir de l'horreur
Le personnage central de cette fin est indéniablement Jimmy. Introduit dans le prologue du film, nous le voyons enfant, fuyant l'assaut initial du virus. Son père, un prêtre, interprète l'épidémie comme le jour du jugement dernier et se laisse dévorer, tandis que Jimmy survit en se cachant dans une crypte. Vingt-huit ans plus tard, Jimmy est devenu "Sir Lord Jimmy Crystal", un leader de culte. La suite, intitulée 28 Years Later: The Bone Temple, explorera très probablement son histoire et le rôle de son groupe dans ce qui reste du Royaume-Uni. Jack O'Connell, qui incarne le Jimmy adulte, devrait donc voir son rôle prendre une ampleur considérable dans ce deuxième opus.

La fin de 28 Ans Plus Tard n'est donc pas une conclusion, mais un véritable point de départ. Ce film est la première pierre d'une nouvelle trilogie. D'ailleurs, le deuxième volet a déjà été tourné et est attendu pour janvier 2026, sous la direction de Nia DaCosta (Candyman). Un élément majeur de l'avenir de la franchise est le retour très attendu de Cillian Murphy dans le rôle de Jim, son personnage emblématique du premier film. Bien que Murphy ne fasse pas d'apparition dans ce volet dont il est producteur exécutif, sa présence est confirmée pour la suite, et il devrait également jouer dans le troisième et dernier film de la trilogie, que Danny Boyle prévoit de réaliser.
Cette nouvelle trilogie, selon le réalisateur Danny Boyle, a pour ambition d'explorer "ce que devient l'humanité face aux infectés, et comment cela les transforme en monstres". Pour ce faire, les créateurs ont délibérément choisi de "reconsidérer" certains aspects du canon établi par 28 Semaines Plus Tard. La fin de ce dernier, qui montrait le virus se propager à Paris et suggérait une possible immunité chez le personnage d'Andy, est délibérément ignorée dans le dernier épisode. Cette décision permet aux créateurs de maintenir le Royaume-Uni en quarantaine et de renforcer la menace du virus, offrant ainsi une "prémisse nouvelle et fraîche" où les monstres sont perçus comme une menace bien plus redoutable qu'auparavant.