Onimusha : Way of the Sword - Un Retour Triomphant de la Franchise avec un Gameplay Prometteur

Titre original : Aperçu Onimusha : Way of the Sword du 12/06/2025

Ces derniers jours à Los Angeles, à l’occasion du Summer Game Fest, c’était le moment de faire plus ample connaissance avec les titres les plus attendus de 2025 et 2026. Du côté de chez Capcom, il y avait de sérieux candidats, à l’image de Onimusha : Way of the Sword ! Certes, il était encore un peu tôt pour essayer nous-mêmes ce jeu vidéo d’action, mais même sans y jouer, il nous a mis une petite claque et voici pourquoi !

Chaque année, lors du Summer Game Fest, l’éditeur japonais Capcom nous réserve toujours des surprises, et cette édition 2025 valait clairement le coup ! Une prise en main de Pragmata pour la toute première fois, une découverte ultra-flippante du gameplay de RE9, ou Resident Evil Requiem, et, cerise sur le gâteau, une présentation de l’un des titres phares de Capcom en 2026 : Onimusha : Way of the Sword ! Eh oui, depuis près de vingt ans - si on ne tient pas compte des remasters sortis en 2018 et fin mai 2025, ni de l’opus VR -, la franchise Onimusha était plongée dans une profonde léthargie et il était grand temps, selon Capcom, de la faire revenir sur le devant de la scène. À quelques mois de la sortie, prévue pour 2026, une lourde charge pèse sur les épaules de son personnage principal, Musashi Miyamoto. Toutefois, lors de la présentation organisée par Capcom sur le Campus des PlayDays, le jeune samouraï a montré qu’il était largement à la hauteur du challenge, en plus d’être sacrément doué ! Allez, on vous raconte tout ce que l’on a vu !


Onimusha Way of the Sword pose son ambiance, Capcom a affûté sa licence et ça promet !

J’avais beau être dans une salle improvisée dans un grand hangar climatisée, en plein cœur du centre-ville de Los Angeles, Onimusha : Way of the Sword m’a littéralement emporté dans le Japon du début de l’ère Edo. En un coup d’œil, on reconnaît même les lieux emblématiques de la région de Kyoto, à l’image du temple Kiyomizu-dera. Bon, le cadre n’est pas si terre à terre que ça puisqu’il se passe des choses plutôt bizarres en raison de l’apparition des redoutables ennemis Genma, plus monstrueux les uns que les autres. Pour le coup, Onimusha : Way of the Sword baigne dans une ambiance dark fantasy où les menaces sont multiples - la Malice ronge peu à peu le monde - et les décors surréalistes et oniriques.

20 ans plus tard, Onimusha revient ! J’ai vu Way of the Sword à Los Angeles et je meurs d’envie d’y jouer...

En plus de l’armée démoniaque Genma, une sorte de substance obscure ronge l’univers du jeu. À son contact, Musashi est confronté à des souvenirs du passé et à des visions horrifiques du futur. Côté ambiance, on est servi et on peut d’ores et déjà applaudir le travail de Capcom, même s’il y a bien plus que ça à souligner à l’issue de la présentation à laquelle j’ai assisté. Soit dit en passant, Capcom n’a pas oublié d’apporter de la légèreté dans son récit, que ce soit via son héros qui peut paraître nonchalant et comique par moments ou par le biais des interactions de Musashi avec l'entité présente dans son gantelet. Bref, ça contribue à une espèce de rupture de ton plutôt maligne !

20 ans plus tard, Onimusha revient ! J’ai vu Way of the Sword à Los Angeles et je meurs d’envie d’y jouer...

Du point de vue de l’immersion, les équipes de Capcom se sont fait plaisir. D’une part, les cinématiques bénéficient d’un soin tout particulier, comme en atteste la rencontre fracassante entre Musashi Miyamoto et Sasaki Ganryu, son éternel rival. Et d’autre part, lors des combats, on a droit à de jolis effets de particules, notamment lors des parades lorsque les armes s’entrechoquent, et à une gestuelle visuellement très efficace. Par exemple, Musashi ne se contente pas simplement de stopper certains coups, il déclenche tout un mouvement du plus bel effet à l’aide de son katana. D’ailleurs, en parlant de coups, c’est lors de ces joutes qu’on remarque que les équipes de Capcom ont aussi mis la focale sur les animationsPour ce titre, nous avons travaillé avec des experts épéistes dont les mouvements ont été retranscrits dans le jeu via la Motion Capture », nous ont précisé les développeurs) et sur le sound design des affrontements, permettant une meilleure immersion lors de ces instants riches d’action. « Nous sommes confiants à l’idée de délivrer une animation de qualité à un niveau jamais atteint et que seul Capcom est capable d’atteindre » nous confie fièrement le réalisateur du jeu, Satoru Nihei. Aussi, même les ennemis bénéficient d’animations soignées et ne sont pas seulement relayés au rang de monstres censés remplir les niveaux.

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Car oui, précisons-le, Onimusha : Way of the Sword est découpé en une succession de niveaux et n’est pas un open-world, ni même un semi open-world, un choix qui a d’ailleurs suscité de nombreuses réunions au début de la conception du projet. « En tant que directeur du jeu, mon but était de me concentrer sur l’histoire du jeu et, pour moi, la narration brille davantage à travers un jeu plus linéaire » nous a expliqué Satoru Nihei. L’objectif avec Way of the Sword, c’est de préserver l’équilibre qu’il y a toujours eu dans la série entre narration et gameplay. De la même façon, il a fallu trouver le juste milieu entre l’ouverture à un nouveau public (d’où le héros inédit), vingt ans après le dernier volet, et les retrouvailles avec les fans de la saga. Par conséquent, ne vous attendez pas à un titre qui dure des plombes. Pour l’instant, rien n’est figé dans le marbre mais les développeurs s’attendent à ce que l’histoire principale soit bouclée en 20 heures, tandis que la durée de vie sera rallongée par des missions annexes (telles que des requêtes de la part des habitants de Kyoto et sa région). Je dois l'avouer, le temps de cette courte présentation, j’ai plutôt été client de ce qui m’a été montré, même si on pourrait peut-être reprocher le rendu assez terne du jeu, un peu comme c’était le cas avec Monster Hunter Wilds. On sait que le RE Engine est capable d’aller plus loin que ça, même s’il est de plus en plus poussé dans ses ultimes retranchements.


Capcom lance un avertissement aux jeux vidéo d’action : Onimusha Way of the Sword a des arguments très solides !

Malheureusement, ce n’est qu’avec les yeux que j’ai pu apprécier cette présentation de Onimusha : Way of the Sword, et c’est bien dommage car le gameplay paraît assez jouissif à de nombreux égards. Déjà, le titre de Capcom n’est pas aussi virevoltant qu’un Ninja Gaiden - une franchise qui revient elle aussi sur le devant de la scène -, préférant la lenteur pour un impact plus viscéral lors de notre expérience. D’ailleurs, en quittant la présentation, on m’avoue qu’on ne se rend pas forcément compte à quel point le gameplay demande de la maîtrise pour accomplir ce que j’ai pu voir. « Ce n’est pas un jeu hardcore ou un jeu super difficile où l’on meurt et réessaie en boucle, mais on voulait tout de même amène qu’il apporte du challenge, tout en étant accessible, profond et récompensant », contrebalance toutefois le réalisateur du jeu lors de notre échange. À côté de ça, ils réfléchissent à potentiellement introduire un système de difficulté. Ce niveau de difficulté est d’ailleurs un détail du jeu qui est encore en train d’être peaufiné et ajusté, notamment pour que les joueurs puissent choisir la manière la plus appropriée d’expérimenter ce nouveau volet de la saga Onimusha.

20 ans plus tard, Onimusha revient ! J’ai vu Way of the Sword à Los Angeles et je meurs d’envie d’y jouer...

Tout au long de la présentation, on a eu droit de découvrir un large éventail des capacités de Musashi : élimination discrète par derrière, renvoi de projectiles, utilisation de l’environnement - un élément comme le feu peut causer des dommages aux ennemis et on peut envoyer des parties du décor, comme un tatami, comme couverture qu’on peut par la suite projeter pour briser la garde de l’adversaire -, démembrements et même éliminations à la chaîne. En un clin d’œil, on savoure la puissance de Musashi et la possibilité d’avoir entre les mains un jeu d’action particulièrement grisant à parcourir. Soulignons, au passage, que Musashi n’est pas soumis à un système d’endurance comme dans un Souls, même si on retrouve la mécanique d’âmes à récolter comme dans la saga de FromSoftware. À ce propos, il existe également un autre type d’âmes, que l’on accumule aussi lors des combats, qui permet de déclencher différents pouvoirs en fonction de la quantité dont on dispose.

20 ans plus tard, Onimusha revient ! J’ai vu Way of the Sword à Los Angeles et je meurs d’envie d’y jouer...

Bref, côté attaque, ça déboîte : un constat qui s’applique également lors des phases défensives ! Autre preuve que le gameplay de Musashi est stylé : celui-ci dispose d’une garde multi-angle qui lui permet de se défendre (et de déclencher une animation très stylée) en cas d’attaque dans le dos. Frontalement, Musashi est aussi capable d’esquiver et, en cas de timing parfait, il peut même riposter à l’aide d’une entaille dévastatrice. En parallèle de cette palette d’aptitudes, il ne faut pas oublier que Musashi dispose de pouvoirs Oni conférés par l’étrange gantelet qu’il possède au bras. S’il n’aime pas trop s’en servir, notamment parce qu’il le consume, celui-ci se révèle utile lors de l’exploration - il permet de détecter des puzzles - et des affrontements les plus ardus.

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Lors de la présentation, se concluant sur deux boss - Sasaki Ganryu, pour commencer, puis Byakue, un gros démon à fourrure avec une hache -, j’ai pu voir qu’il lui était possible de recourir à des doubles dagues, lui redonnant au passage de la santé, et même à une épée enflammée ainsi qu’une sorte de double marteau pour briser plus facilement la posture des ennemis. Cerise sur le gâteau, Musashi peut même cibler des parties du corps de son adversaire lorsqu’il a totalement brisé sa jauge de garde. Avec toutes ces possibilités cumulées, Onimusha : Way of the Sword pourrait vraiment permettre à la licence de s’offrir un comeback d’envergure et de conquérir le cœur des amateurs de jeux d’action.


Nos impressions

Entre assister à une présentation et poser nos mains sur la manette, il y a parfois un monde. De son côté, Onimusha : Way of the Sword passe cette épreuve en se montrant aussi convaincant qu’alléchant. J’aurais adoré prendre le contrôle de Musashi, mais ce n’est que partie remise. En attendant, on savoure cette première approche prometteuse et on a hâte de se rapprocher de 2026. C’est beau, c’est bien animé, c’est pêchu et c’est ce qu’on est en mesure d’attendre d’un jeu d’action.

L'avis de la rédaction
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