Shin Godzilla : La réédition en 4K d'un chef-d'œuvre de science-fiction qui secoue les cinémas en 2025

Titre original : Ce film de SF titanesque ressort dans une version jamais vue : un monstre sacré va faire trembler les cinémas en 2025

Huit ans après sa sortie initiale, un film de science-fiction titanesque se prépare à un retour grandiose sur grand écran en 2025, cette fois dans une version restaurée en 4K inédite. Cette œuvre majeure, saluée comme un “chef-d’œuvre moderne” s’apprête à faire de nouveau trembler les salles nord-américaines. Réalisé par le visionnaire Hideaki Anno, créateur de la célèbre franchise Neon Genesis Evangelion, et co-réalisé par Shinji Higuchi, expert en effets spéciaux et collaborateur de longue date d’Anno, Shin Godzilla a marqué un tournant significatif pour la franchise lors de sa sortie en 2016, ravivant l’intérêt pour la créature au Japon et à travers le monde.

Un retour spectaculaire pour le Kaiju originel

Shin Godzilla plonge les spectateurs dans un Tokyo confronté à une menace inattendue lorsque le Japon est soudainement frappé par l'émergence d'une créature colossale, rapidement identifiée comme Godzilla. Le récit suit les efforts chaotiques et désorganisés du gouvernement japonais pour comprendre et contenir la menace, luttant constamment contre la bureaucratie et les lourdeurs administratives face à l'ampleur de la catastrophe. Le monstre lui-même est dépeint comme une entité en constante évolution, capable de se reproduire de manière asexuée et de s'adapter aux attaques, tirant son énergie de la fission nucléaire et causant des dégâts considérables lors de ses apparitions.

Hideaki Anno a puisé son inspiration pour ce film dans le tremblement de terre, le tsunami et la catastrophe nucléaire de Fukushima survenus en mars 2011 au Japon. Mark Schilling du Japan Times a d'ailleurs noté que Godzilla servait de "tsunami, tremblement de terre et réacteur nucléaire ambulant, laissant une contamination radioactive sur son passage". Le film fonctionne également comme une satire politique incisive, mettant en lumière la lourdeur administrative et l'incapacité du gouvernement japonais à réagir de manière décisive face à la crise. William Tsutsui, auteur de Godzilla on My Mind, a écrit que le film "ne laisse aucun doute sur le fait que la plus grande menace pour le Japon ne vient pas de l'extérieur, mais de l'intérieur, d'une bureaucratie gouvernementale gériatrique et fossilisée, incapable d'agir de manière décisive ou de résister résolument à la pression étrangère".

La production de Shin Godzilla a été menée avec un budget initial de 900 millions de yens, qui a finalement atteint 1,3 milliard de yens. Pour la première fois dans l'histoire des films Godzilla produits par la Toho, le monstre a été entièrement créé en images de synthèse (CGI), avec Mansai Nomura qui a fourni la performance de capture de mouvement pour le personnage. Le casting principal comprend Hiroki Hasegawa dans le rôle de Rando Yaguchi, Yutaka Takenouchi en tant qu'Hideki Akasaka, et Satomi Ishihara incarnant Kayoco Anne Patterson, une envoyée spéciale des États-Unis. Satomi Ishihara a mentionné que son rôle comportait un "dialogue très anglais" et "parfois tellement frustrant" qu'il avait envie de pleurer".

Ce film de SF titanesque ressort dans une version jamais vue : un monstre sacré va faire trembler les cinémas en 2025

Un succès retentissant au Japon et en occident

Au box-office, Shin Godzilla a connu un succès retentissant au Japon, générant 625 millions de yens (environ 6,1 millions de dollars) lors de son week-end d'ouverture. Ce fut le film japonais en prises de vues réelles le plus rentable de 2016, et le film Godzilla produit au Japon le plus rentable de la franchise avant d'être dépassé par Godzilla Minus One sept ans plus tard. À l'échelle mondiale, le film a rapporté 79,3 millions de dollars. La réception critique a été majoritairement positive au Japon, qualifiant le film de "chef-d'œuvre d'un cinéma sans précédent". Cependant, les critiques occidentales ont été plus froides, bien que le film affiche une note de 86% sur Rotten Tomatoes.

Alors que les effets spéciaux et la nouvelle interprétation de Godzilla ont été largement salués, certains critiques ont pointé du doigt des scènes trop longues, des dialogues parfois confus et le nombre élevé de personnages et d'intrigues secondaires. Katie Rife de l'AV Club l'a décrit comme "un retour en force éclatant", tandis que David Ehrlich d'IndieWire l'a qualifié de "film le plus étrange" de la franchise. La réédition en 4K offre une nouvelle opportunité de découvrir cette œuvre complexe et influente qui continue de résonner par sa vision unique du célèbre monstre et consolide son statut d'icône incontournable du cinéma fantastique japonais.