À moins de deux mois de sa sortie, le prochain film de Luc Besson se dévoile enfin, mais il y a un hic. Adapté du célèbre roman de Bram Stoker, un élément de “Dracula : A Love Tale” pose un sérieux problème de plagiat…
Comme un air de déjà-vu
Depuis quelques années, la réputation autrefois dorée de Luc Besson a pris un sacré coup. Le réalisateur français, principalement connu pour des films aujourd'hui cultes, comme Léon, Le Cinquième Élément, Taxi, ou encore Arthur et les Minimoys pour les fans d'animation, semble souffrir d'une malédiction depuis une petite dizaine d'années. Malgré le succès commercial de longs-métrages comme Lucy et Valérian et la Cité des mille planètes, la critique a tout l'air de bouder Besson, qui s'est fait assez timide au cinéma ces dernières années. Mais visiblement, cela ne l'empêchera pas de proposer un nouveau projet cet été, dont les premières images donnent une certaine impression de déjà-vu...
So, this happened. pic.twitter.com/Leo9UZNfxe
— Eileen Steinbach (@SG_Posters) June 5, 2025
Non, vous ne voyez pas double ! La première affiche de Dracula : A Love Tale, le prochain film de Luc Besson, ressemble trait pour trait à celle de Nosferatu, le long-métrage de Robert Eggers sorti le 25 décembre 2024. Une ressemblance qui n'échappe à personne, et certainement pas à Eileen Steinbach, la créatrice du poster de Nosferatu, et de nombreuses autres affiches iconiques du cinéma, comme celles de Challengers, Oppenheimer, ou encore Avengers : Endgame. À l'heure actuelle, Steinbach a contacté la société à l'origine du poster, mais n'a pas encore reçu de réponse.
Plagiat-ception
Mais ce premier poster à l'origine douteuse (une "œuvre" fabriquée par IA peut-être ?) n'est pas le seul aperçu du prochain film de Besson, qui sera disponible en salles dès le 30 juillet 2025. Une bande-annonce a également été publiée par SND, la société de distribution qui s'occupe du film, dévoilant la trame principale, le casting, et la direction artistique de cette nouvelle adaptation du roman de Bram Stoker. À l'écran, nous retrouvons Caleb Landry Jones, que certains auront peut-être vu dans X-Men : Le Commencement ou plus récemment dans Get Out, et l'acteur prête ses traits au personnage éponyme : le comte Dracula.
Plus de quatre-cent ans après avoir perdu sa femme et son humanité, Dracula fait la rencontre de Mina, une jeune parisienne qui ressemble trait pour trait à sa défunte épouse, toutes les deux incarnées par Zoë Bleu Sidel dans le film de Besson. Une histoire que beaucoup connaissent déjà, le long-métrage étant inspiré de l'œuvre de Bram Stoker, et qui voue également une certaine ressemblance à Nosferatu... Un autre air de déjà-vu, qui s'explique par la création d'une adaptation illicite en Allemagne en 1922. Friedrich Wilhelm Murnau, le réalisateur de Nosferatu le vampire, ne possédait pas les droits d'adaptation du roman de Bram Stoker, et a donc modifié certains détails, comme le nom du célèbre vampire, pour passer à travers les mailles du filet. Et visiblement, la tradition du plagiat entre Dracula et Nosferatu est bien partie pour continuer...