Au Summer Game Fest, je me suis invité sur le stand de Giant Squid, les développeurs de Sword of the Sea. Et je le savais, ce jeu, il est fait pour moi.
Sword of the Sea, ça fait longtemps qu’il me fait de l'œil ! C’est le nouveau projet de Giant Squid, un studio à qui l’on doit Abzû et The Pathless et qui a été fondé par Matt Nava, le directeur artistique de Journey. D’ailleurs, les décors de Sword of the Sea rappellent complètement le chef-d'œuvre de 2012, sauf qu’il y a un twist génial : les dunes de sable, on les descend ici sur une “Aéroépée”, une rencontre fabuleusement improbable entre une épée et un snowboard, surf, skate. Et je pensais pas que ce mélange des genres allait m’attraper autant.


Quand SSX rencontre Journey
Pendant le Summer Game Fest, j’ai ainsi pu découvrir la première demi-heure de Sword of the Sea. Les déplacements sont simples comme bonjour : il suffit d’orienter le stick gauche (j’ai joué sur PS5) pour glisser vers l’avant, à gauche, à droite, etc. Sauf que bien sûr, les dunes de sable, c’est pas le plat pays. Il y a des reliefs dans tous les sens, d’autant plus que les dunes bougent à la manière des vagues d’un océan. Le personnage qu’on incarne va naturellement prendre de la vitesse lorsqu’on dévale une pente, et mieux encore, quand on atterrit parfaitement dans le creux de la vague (un peu comme dans le récent jeu de plateforme Haste Broken Worlds).
Ça peut paraître bête, mais dans Sword of the Sea, le simple fait de se déplacer est super agréable (la DualSense nous fait aussi très bien ressentir les courbes du terrain grâce aux retours haptiques). En plus - et là, je soupçonne Giant Squid d’avoir créé le jeu rien que pour moi -, on peut faire des tricks. C’est rien d’extravagant non plus. Quand on est dans les airs, on peut rappuyer sur Croix pour faire une pirouette, ou maintenir R1 et presser un des quatre boutons d’action pour faire un grab. D’après ce que m’a dit Matt Nava, le système de figures de Sword of the Sea n’a pas pour vocation d’être plus compliqué que ça (la page Steam parle néanmoins de flips et de spins). J’ai quand même aperçu un half-pipe et je sais qu’il sera à terme possible de grinder sur des grosses chaînes.

Un voyage spirituel avant tout
Tout ça, c’est très cool, mais ce n’est qu’une facette de Sword of the Sea. L’autre part importante, c’est un voyage où il faut réalimenter un grand désert en eau (c’est pas un open world mais une succession de zones ouvertes). Pour l’heure, difficile de savoir comment tout ça va s’articuler, si ce n’est activer des immenses piliers qui font jaillir de la flotte. D’ailleurs, on se déplace beaucoup plus vite sur l’eau que sur le sable et c’est assez grisant. C’est une belle manière de récompenser le joueur, au-delà de la traditionnelle cinématique qui te dit “bravo, tu as guéri le monde”. J’espère que le jeu final aura d’autres surprises du genre. Pour rappel, Sword of the Sea sortira le 19 août prochain sur PC et PS5. Il sera d’ailleurs dispo day one dans le Catalogue de Jeux du PS Plus Extra et Premium.