Dans le cadre du Summer Game Fest, nous avons pu poser quelques questions aux développeurs de 007 First Light. Alors, que nous réserve ce nouveau jeu James Bond ?
C’était l’un des temps forts du dernier State of Play : PlayStation a dévoilé les premières images de 007 First Light, le titre James Bond chapeauté par le studio IO Interactive (créateurs et développeurs d’Hitman). De mon côté, dans les allées du Sulmmer Game Fest, j’ai pu poser quelques questions à Rasmus Poulsen, directeur artistique de la franchise sur le projet. De quoi dégager une idée un peu plus précise de ce que First Light nous réserve.
Entre action et infiltration, son coeur balance
Déjà, j’étais curieux d’en savoir plus sur la philosophie d’IO en matière de liberté d’approche. Dans Hitman, l’infiltration c’est clairement la “bonne façon” de procéder, et on sort généralement son arme qu’en dernier recours. Alors que dans James Bond - et comme on peut le voir dans le trailer de First Light -, l’action, c’est tout aussi important, voire même plus important que la discrétion.
Rasmus Poulsen m’a dit que la liberté d’approche était bien évidemment “toujours d’actualité” ici, et qu’il y a bien autant de possibilités du côté de l’action que du côté de l’infiltration. Surtout, ce sont les gadgets qui vous amèneront à privilégier l’un ou l’autre. Le directeur artistique n’a pas voulu trop en dire, mais dans la bande-annonce de First Light, on peut voir Bond utiliser un projectile incapacitant, sa montre laser ou encore une sorte de radar pour scanner les environs.

Baby Bond
Cette liberté d’approche deviendra de plus en plus importante à mesure que l’histoire avance et que Bond devient de plus en plus aguerri. Oui parce que, pour rappel, First Light ne nous met pas aux commandes d’un 007 à la Pierce Brosnan ou Daniel Craig. Ici, James n’a que 26 ans, il n’est pas encore agent double 0 et - pour reprendre les infos du PS Blog -, “il se montre parfois imprudent, il ne sait pas encore quand se battre, quand bluffer et quand disparaître dans l’ombre”.
Poulsen m’a expliqué que cette idée - assez novatrice pour la franchise - a fait son nid dès le début du développement, et permet d’instaurer “un jeu de miroir” entre Bond et le joueur (on apprendra à devenir un agent double 0 en même temps que le personnage). Cette origin story a aussi permis aux équipes de ne pas se focaliser sur une version pré-établie du héros et de chercher à capturer “son ADN”, voire même de jouer avec les attentes des fans.

Chemin de croix
Parce que oui, je sais pas pour vous, mais je pense que le choix d’un jeune Bond va amener tout un tas de trucs intéressants. Déjà, Rasmus Poulsen m’a expliqué que les missions de First Light seront amenées à évoluer sans prévenir grâce au scénario (j’imagine déjà James faire une gaffe puis tenter de sauver les meubles), mais il m’a aussi dit que le personnage “sera jugé” pour ses actions. C’est pas quelque chose de nouveau pour la franchise, mais ça peut prendre ici une nouvelle dimension dans la mesure où Bond n’est pas encore un agent, il cherche encore à le devenir.
“(Notre James Bond) est mal adapté aux lieux où il se trouve parce qu'il ne peut pas s'y intégrer” - Rasmus Poulsen, franchise art director de 007 First Light
Poulsen m’a même dit que l’opinion des alliés de James affectera le héros à “1 million de pourcents”. Bref, le personnage aura sans doute quelques doutes dans sa route pour devenir agent double 0, et on a hâte d’en savoir plus. Pour rappel, 007 First Light est attendu en 2026 sur PC, PS5, Xbox Series et Switch 2. Son gameplay sera dévoilé “cet été”, sans plus de précision.