Vous avez probablement déjà entendu parler de La Vie d’Adèle : sachez que vous pouvez le découvrir (ou le redécouvrir) sur Prime Video.
Un film intense
La Vie d’Adèle, réalisé par Abdellatif Kechiche, est un film qui a fait grand bruit en 2013. Ou plutôt deux films, puisqu'il s'agit en réalité d'un diptyque en deux parties. Il est adapté librement de la BD Le Bleu est une couleur chaude de Julie Maroh et l'on y suit suit Adèle, une lycéenne en quête d’identité, et sa rencontre avec Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, artiste et libre. Leur histoire d’amour passionnelle, faite de découvertes, de doutes et de ruptures, est filmée avec un réalisme troublant.

Le film doit beaucoup à ses deux actrices principales. D'un côté, Léa Seydoux incarne Emma avec puissance, tandis qu’Adèle Exarchopoulos s'est révélée au grand public pour la première fois. À seulement 19 ans, elle offrait alors une performance remarquable qui lui vaudra une sacrée percée dans le paysage cinématographique. Kechiche, connu pour son exigence (la difficulté du tournage a d'ailleurs créé une polémique à l'époque), a d'ailleurs capté cette relation avec une caméra au plus près des corps, des regards, des silences. Le résultat ? Une longue œuvre (presque 3 heures, puisque deux parties) mais hypnotique, récompensée par une ultime distinction : la Palme d’or à Cannes.

Une pluie d’éloges
Avec une note moyenne de 4,6 sur 5 sur AlloCiné, La Vie d’Adèle est unanimement salué par la critique. Pour Sandy Gillet (Écran Large), c’est « une invitation de cinéma totale entre plaisir charnel intense et déclaration d’amour frontale au médium ». Pascal Mérigeau (L’Obs) souligne « un cinéma flamboyant et radical », tandis qu’Arnaud Schwartz (La Croix) parle d’un film « intense, haletant, riche et subtil ». Dominique Widemann (L’Humanité) y voit « une œuvre magistrale », et Florence Colombani (Le Point) célèbre « un récit charnel et poétique ». Enfin, Jean-Marc Lalanne (Les Inrockuptibles) salue un « coup de cinéma époustouflant ».

Bref, La Vie d’Adèle, c’est bien plus qu’un film d’amour : c’est une expérience de cinéma à bien des égards et qui a d'ailleurs raflé pas mal d'autres prix en dehors du Festival de Cannes, notamment à l'étranger dans la catégorie du meilleur film étranger : aux Los Angeles Film Critics Association Award 2013, aux British Independent Film Awards 2013, aux New York Film Critics Circle Awards 2013… Les prix se comptent en dizaines et aux Césars, Adèle Exarchopoulos remportera aussi le prix du meilleur espoir féminin.