Disponible depuis le 3 juin sur Netflix, cette série thriller fait une entrée remarquée dans le classement des séries les plus regardées du moment. Cette série adaptée d’un best-seller séduit de plus en plus d’abonnés.
Netflix tient peut-être là sa nouvelle pépite en France. Depuis sa mise en ligne le 3 juin, Sara, femme de l’ombre, ne cesse de grimper dans les classements, s’imposant dans le top 5 des séries les plus vues de la plateforme en France. Cette mini-série italienne de six épisodes, réalisée par Carmine Elia, est l’adaptation du roman “Les Enquêtes de Sara” de Maurizio de Giovanni, célèbre auteur de polars transalpin.
Un polar italien glaçant qui cartonne déjà sur Netflix
On y suit Sara Morozzi, une ancienne agente des services secrets italiens redoutablement efficace. À la retraite depuis plusieurs années, elle mène une vie en marge de la société, jusqu’à ce qu’un drame personnel la pousse à reprendre du service. Son objectif : résoudre la mort de son fils qui lui parait plus que suspecte ainsi qu’une série de crimes de plus en plus macabres.
La force de Sara, femme de l’ombre, réside dans son ambiance lourde et pesante entre espionnage, enquête et introspection. L’héroïne, campée par Teresa Saponangelo, vue notamment dans le film La Main de Dieu de Paolo Sorrentino, offre une performance sobre mais puissante, qui donne tout son sel à cette série noire et nerveuse.
Une série qui mêle tension psychologique et réalisme
Ce qui distingue Sara, femme de l’ombre des autres thrillers du catalogue Netflix, c’est sa capacité à installer une tension constante, sans jamais tomber dans la surenchère. Le récit avance lentement, mais sûrement, laissant le spectateur s’imprégner de la complexité de son personnage principal. Sa mise en scène élégante et maîtrisée, rend hommage au polar européen, tout en injectant une dose de mélancolie dans le prisme tragique de Sara.
Avec ses seulement six épisodes de 50 minutes, la série se consomme assez rapidement. Elle aborde des thématiques profondes : le poids du passé, les conséquences de la violence institutionnelle et des enjeux sociétaux profonds. Netflix continue ainsi de diversifier son offre en misant sur des productions locales de qualité, à l’image de plein d’autres séries comme Adolescence. Sara, femme de l’ombre, confirme que les séries européennes ont toute leur place sur le devant de la scène mondiale et n’ont pas à rester cantonnées seulement à ces pays. Mais cela reste à condition d’offrir une intrigue riche, bien ficelée et des personnages forts.