Predator : Killer of Killers, un rêve d'enfant réalisé en 2025 par Dan Trachtenberg

Titre original : J'ai espéré plus de 25 ans ce film de SF. Predator Killer of Killers réalise un rêve de gosse en 2025

Le chasseur le plus redoutable de la science-fiction connaît un nouvel âge d’or en 2025. Cette créature mythique du 7e Art, crainte par les xénomorphes de Ridley Scott, se voit confier deux traques, une première sur Disney+ en juin et une seconde plus tard au cours de l’automne au cinéma. J’ai eu la chance de découvrir Predator : Killer of Killers en avant-première et je fus totalement conquis. Un de mes rêves de gosse vient d’être réalisé.

Tout savoir sur Predator : Killer of Killers

Predator : Killer of Killers est un film d’animation réalisé par Dan Trachtenberg d’après un scénario de Micho Robert Rutare. Et si le nom du premier cité fait tilter les fans du Predator, c’est on ne peut plus normal. Il a dirigé nul autre que Prey il y a de cela 3 ans. Ce nouveau long-métrage animé fait partie intégrante de la franchise Predator et s’articule autour de plusieurs personnages. Ce qui ressemble de prime abord à une série de “sketchs” mettant en scène des guerriers humains issus de périodes historiques et de lieux géographiques distincts finit par dévoiler sa véritable nature au cours du quatrième et dernier acte. L’animation est quant à elle assurée par The Third Floor, des studios ayant travaillé par le passé sur les effets visuels de nombreux blockbusters hollywoodiens dont Avengers : Infinity War, Mad Max : Fury Road et Gravity.

Predator : Killer of Killers suit les parcours de trois des guerriers les plus redoutables de l’histoire de l’humanité : une pillarde viking qui entraîne son jeune fils dans une quête sanglante motivée par la vengeance ; un ninja du Japon féodal qui défie son frère samouraï dans une impitoyable lutte pour la succession ; un pilote de la Seconde Guerre Mondiale qui prend son envol pour enquêter sur une offensive extraterrestre menaçant les Forces Alliées. Mais tous, aussi dangereux soient-ils, ne sont que des proies face à un nouvel ennemi : le prédateur ultime ! - (Disney+)

Predator : Killer of Killers sort le 6 juin 2025 en exclusivité sur Disney+.

J'ai espéré plus de 25 ans ce film de SF. Predator Killer of Killers réalise un rêve de gosse en 2025

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"Un rêve de gosse" sur Disney+

Être fan de Predator n’est pas une sinécure, c’est même tout le contraire. Exception faite du premier film réalisé par John McTiernan et du second (bien trop sous-estimé à mon humble avis), la franchise s’est par la suite embourbée dans des projets dont je préfère taire l’existence, notamment Predators et surtout The Predator. Toutefois, Dan Trachtenberg est parvenu à la ressusciter en 2022 avec l’excellent Prey en opposant une guerrière native américaine à un Predator. J’ai adoré ce film, son ambiance, ses scènes d’action et sa volonté de nous immerger pleinement dans son univers avec sa version comanche que je conseille vivement.

Le succès critique de Prey a prouvé à Disney que la créature “qui n’a pas une gueule de porte bonheur” n’a pas prête de tirer sa révérence. Ce n’est pas un, mais deux projets qui furent mis en chantier. Predator : Badlands et Predator : Killer of Killers. Pour moi, c'est une aubaine tant j’aime le Predator. C’est l’un des personnages les plus iconiques du cinéma à mes yeux, bien que je l’ai rencontré sur le tard (vers mes 14-15 ans). Il faut dire que j’avais 1 an lorsque le premier film est sorti au cinéma. Bref, pour en revenir au sujet principal, j’éprouve une certaine tendresse pour ce personnage, même quand il me déçoit… ce qui ne fut pas le cas à l'orée de l’été 2025.

J'ai espéré plus de 25 ans ce film de SF. Predator Killer of Killers réalise un rêve de gosse en 2025

Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Avec Predator : Killer of Killers, Dan Trachtenberg vient de réaliser l’un de mes rêves de gosse. Je dirais même qu’il en a réalisé plusieurs le temps d’un film animé. Voir cette créature mythique affronter une viking, un samouraï, un ninja et pour finir un pilote de chasse me régale. J’étais conquis à la seule évocation du concept, et je fus pourtant surpris autant par la réalisation que par la mise en scène. Nous ne sommes pas en présence d’une simple anthologie qui enchaîne les séquences sans véritable but, si ce n’est celui de divertir.

Au contraire, chaque séquence appelle la suivante avant que tout ne prenne sens le temps d’un quatrième acte qui va faire chavirer les adeptes de la saga. Pour la première fois (hors comic books), nous découvrons les us et coutumes des Predators et quelques bribes de leur civilisation galactique. C’est aussi l’occasion pour The Third Floor de proposer d’autres designs pour ce peuple de chasseurs, de nouvelles armes et gadgets, sans oublier des vaisseaux. Selon moi, la grande force de Killer of Killers réside dans sa faculté à allier fond et forme sans jamais trahir le lore, mais en parvenant à l'enrichir par touches.

J'ai espéré plus de 25 ans ce film de SF. Predator Killer of Killers réalise un rêve de gosse en 2025

Ce film Predator est un petit bijou visuel, qui se démarque des autres productions du genre, surtout par sa direction artistique inhabituelle, et par la qualité de son animation… principalement lors des scènes d’affrontements. Ces séquences, bien plus créatives que je n'osais l'espérer, déploient des trésors d’ingéniosité pour faire de ces rencontres fortuites de véritables chocs culturels et esthétiques. C'est bien simple. Les trois segments “historiques” sont tous différents tandis que le quatrième est un bonbon acidulé vert fluo déposé délicatement sur la langue du fan que je suis.

Predator : Killer of Killers n’a peut-être pas l’aura de Prey, mais il a du cœur et un talent certain pour divertir. La saga de SF initiée en 1987 par John McTiernan retrouve toute sa superbe sous l’égide de Disney. J’en suis le premier surpris.