Encensé de toutes parts depuis sa sortie, Clair Obscur : Expedition 33 restera très certainement l’un des jeux vidéo les plus forts de 2025, si ce n’est le plus fort tout court ! Depuis sa sortie, le cofondateur du studio et réalisateur du jeu, Guillaume Broche, multiplie les interviews pour parler du premier titre du studio Sandfall Interactive et de la passion pour les RPG, notamment japonais, qui anime les talents de son équipe. Dans le lot, il y en a un qui a servi d’exemple dans les sens du terme : ils en ont repris les qualités… et ont voulu gommer l’un de ses défauts.
Le réalisateur de Clair Obscur : Expedition 33 est un fan inconditionnel de J-RPG et il le répète sans arrêt
Au sein des équipes de Sandfall Interactive, on a prouvé que les jeux de rôle japonais ont été une grande source d’inspiration dans le processus créatif de Clair Obscur : Expedition 33. D’ailleurs, Guillaume Broche, l’un des cofondateurs du studio et la tête pensante du projet, est un grand amateur de J-RPG. Interview après interview, il ne cesse de le démontrer, citant tout un tas de titres qu’il considère comme des chefs-d’œuvres. Dernièrement, c’est son amour pour Persona 5 qu’il a partagé, mais ce n’est pas le seul titre qui occupe une grande place dans son cœur.

Dans le lot, on retrouve également Final Fantasy X ! Invité à participer au podcast Dropped Frames sur Twitch, en compagnie de streamers américains tels que ItmeJP, Ezekiel_III et CohhCarnage, Guillaume Broche a évoqué son attachement à l’illustre saga de Square Enix et à ce dixième opus qui est à l’origine de l’un des choix les plus risqués de Clair Obscur : Expedition 33. Il est vrai que l’absence de cette fonctionnalité avait été soulignée à plusieurs reprises, notamment lors des previews puis des tests du jeu. Finalement, même si elle a fait tiquer certains joueurs, son absence n’a pas été préjudiciable, preuve du tour de force réalisé par le studio montpelliérain.
Final Fantasy X, une source d’inspiration… à ne pas reproduire à 100% pour Clair Obscur : Expedition 33
Il est vrai que la décision de ne pas inclure de mini-map dans Clair Obscur : Expedition 33 n’a pas dû être évidente à prendre mais Guillaume Broche ne voulait absolument pas reproduire l’écueil de certains titres comme Final Fantasy X en son temps. Pour expliquer ce choix, le cofondateur du studio a partagé sa propre expérience sur le jeu de Square Enix. Voici d’ailleurs un compte-rendu de ses propos.
Quand je jouais à FFX, je ne faisais que regarder la mini-map. Je ne profitais pas de l'environnement, du level design, je me rappelle simplement des maps. Je pense que j'aurais préféré le jeu s'il n'y avait pas de mini-map. Alors oui, vous allez peut-être rater des trucs, rater des passages secrets. Mais c'est toute la beauté des RPG : rater des choses. Quand vous arrêtez de jouer, vous allez vous dire "oh, peut-être que j'aurais dû explorer ce petit passage plutôt...". Vous vous rappelez du jeu, du level design et cela rend l'exploration tellement meilleure.
Pour Sandfall Interactive, c’était donc un pari risqué mais clairement assumé, et c’est ce qui a contribué au charme de l’exploration dans Clair Obscur : Expedition 33. Pour ne rien louper, il fallait ouvrir les yeux, comprendre l’organisation de l’environnement, prendre le temps de se perdre et de sortir des sentiers battus pour récupérer des Pictos, des teintures, des armes et des tenues alternatives. Aujourd’hui, ce choix fait que les joueurs échangent leurs découvertes, partagent les trouvailles qu’ils font lors de leurs balades sur le Continent et répertorient eux-mêmes les endroits à ne louper sous aucun prétexte. Un choix osé et controversé mais qui rassemble la communauté : encore une force de Clair Obscur : Expedition 33.