Il est toujours amusant de voir certains grands classiques revenir mystérieusement dans le top des tendances Netflix après autant d’années : c’est par exemple le cas de Perfect Murdur, thriller des plus solides des années 90.

La température monte

Andrew Davis aura réalisé quelques jolies pièces cinématographiques dans les années 1990 : Piège en haut mer, Le Fugitif ou Meurtre Parfait (Perfect Murder dans la langue de Shakespeare) en sont de beaux exemples. Ce dernier est sorti en 1998 et s'est imposé comme l'un des thrillers policiers de son époque, s'inspirant d'ailleurs librement du classique Dial M for Murder d'Alfred Hitchcock : on y suit les mésaventures de Steven Taylor, un riche homme d’affaires dont la vie bascule lorsqu’il découvre que sa femme, Emily, a une liaison avec un artiste bohème. Plutôt que de divorcer, Steven concocte un plan machiavélique : faire tuer Emily… par son amant lui-même.

On se doit notamment de saluer un casting cinq étoiles, porté par un trio d’acteurs des plus remarquables : Michael Douglas, Gwyneth Paltrow et Viggo Mortensen. Fort d'une atmosphère tendue où chaque personnage a son petit quelque chose à cacher, le long-métrage s'est construit une réputation de film efficace, avec un Michael Douglas surfant sur une vibe qui était la sienne : le thriller à la fois sexy et infernal, voire psychologique.

À voir sur Netflix

Même si le film n’invente rien de révolutionnaire dans le genre du thriller, il reste un très bon divertissement, bien ficelé et prenant, à dévorer un dimanche soir, pizza à l'appui : ça tombe bien, c'est plus ou moins ce que propose Netflix où Meurtre Parfait revient en haut des audiences. Pourquoi, précisément ? On ne sait pas trop. C'est comme ça.

Sur AlloCiné, Meutre parfait résulte d'une moyenne de 2,8 étoiles sur 5 de la part des spectateurs. Les internautes saluent notamment les moult rebondissements, mais aussi la musique signée James Newton Howard, grand compositeur s'il en est puisque derrière les bandes originales de Sixième Sens, Incassable, Signes, Waterworld, Space Jam ou Blood Diamond. Un joli pedigree, qui se ressent donc aussi dans le film d'Andrew Davis.