Les héros de Suicide Squad : Kill the Justice League sont désignés comme seuls responsables des mauvais résultats du groupe dans son segment jeu vidéo. Aïe…
Super zéro pointé
“Rocksteady Studios a promis de tuer les plus grands héros de DC et c’est ce qu’ils ont fait… dans tous les sens du terme” écrivions-nous dans notre test, accessible par ici. Vous vous en souvenez sûrement : au mois de décembre dernier, Suicide Squad : Kill the Justice League annonçait qu’il allait définitivement tirer sa révérence. Rocksteady Studios avait en effet révélé que la Saison 4 du soft serait la dernière saison de son jeu live-service. Cette nouvelle fut décidée après un lancement particulièrement difficile et une baisse du nombre de joueurs qui se constatait semaine après semaine. Suicide Squad : Kill the Justice League avait bien atteint un pic de plus de 13 000 joueurs au moment de son arrivée, mais ce nombre est vite tombé à moins de 1 000 en moins d'un mois ! Autant dire que ce n’est pas fameux. Warner Bros. Games a, par le passé, déjà fait savoir qu’il était déçu des performances du jeu. Il réitère aujourd'hui à l’occasion de la publication de ses résultats.

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Un jeu service qui n’a pas rendu service à WB Games
Dans son dernier rapport financier, Warner Bros. a expliqué que ses recettes provenant de ses jeux avaient chuté de 48 % ! Si le groupe américain n’est pas entré dans les détails de cette baisse, il a malgré tout attribué cette contre-performance au jeu Suicide Squad : Kill the Justice League… car après tout, les morts ne peuvent pas se défendre ! “Le chiffre d'affaires des jeux a diminué de 48 %, en raison de la sortie, l'année précédente, de Suicide Squad : Kill the Justice League, alors qu'il n'y a eu aucune sortie au cours du trimestre de l'année en cours”, écrit la société dans son communiqué.

Pour rappel, les mauvais chiffres de Suicide Squad : Kill the Justice League avaient provoqué une série de licenciements chez son développeur, Rocksteady. En outre, le groupe américain avait fermé en début d’année trois de ses studios avec les disparitions de Monolith Productions, Player First Games et WB Games San Diego. Une “décision difficile à prendre”, lisait-on. Aux dernières nouvelles, l’entreprise devrait se concentrer à l’avenir sur “des propriétés intellectuelles éprouvées” et sur “des jeux de studios de classe mondiale qui ont fait leurs preuves”. Des propos qui ne respirent pas la prise de risques…