À deux doigts de la catastrophe, Keanu Reeves a sauvé la série John Wick d’un destin qui aurait pu radicalement changer l’issue de ces films.
La série de films John Wick connaît un immense succès depuis la sortie du premier volet en 2014. Keanu Reeves y faisait son grand retour dans un film d’action après quelques années d'absence, mais le scénario de Derek Kolstad n'a pas forcément trouver preneur auprès des distributeurs hollywoodiens. Cependant, un seul était prêt à faire une offre, Lionsgate. Destiné à être considéré comme un « film à oublier », John Wick a surpris tout le monde en offrant un personnage à la fois élégant, charismatique et profondément émotionnel, notamment grâce au lien fort qu'il entretient avec son chien.
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Un oubli nécessaire
Le succès que l'on connaît aujourd'hui aurait pu être bien différent si Keanu Reeves n'avait pas fait preuve... d'une mémoire sélective. En effet, dans une interview réalisée en 2020 pour Comicbook.com, le scénariste Derek Kolstad a révélé que le film devait à l'origine se nommer "Scorn". Heureusement pour tout le monde, Reeves avait du mal à se souvenir du titre original et appelait constamment le film « John Wick ». "Donc le département marketing a dit : "Mec, c'est 4 ou 5 millions de publicité gratuite, donc c'est John Wick au lieu de Scorn", a-t-il rajouté.

La naissance de John Wick
Scorn ou plutôt John Wick est probablement l'un des meilleurs films d'actions de la dernière décennie. Elle suit l'histoire touchante d'un ancien tueur à gages du nom de John Wick (Keanu Reeves) qui avait reçu comme cadeau un chiot de la part de sa femme avant de décédée. Malheureusement, alors qu'il commençait à tourner la page, sa maison est cambriolée. Des gangsters russes s'introduisent, volent sa Mustang 1969, un bien précieux aux yeux de Wick, et commettent l'irréparable en tuant son chiot, Daisy. Apprenant que l'auteur de ce crime n'est nul autre que le fils de son ancien employeur, le chef de la mafia russe Viggo Tarasov (Michael Nyqvist), ce dernier réclame vengeance.

Un synopsis suffisant pour éveiller la curiosité des fans de films d’action, qui ont pu découvrir des scènes de combat tout simplement épiques, accompagnées d’une violence "hardcore" à certains moments. Cette intensité a d’ailleurs conduit les États-Unis à interdire le film aux moins de 17 ans (R – Restricted). Redouté de tous, le titre du film John Wick est d’autant plus logique puisqu’il symbolise parfaitement la peur et la force qui entourent le personnage. La réalisation de Chad Stahelski et David Leitch a été bien accueillie par les critiques, rapportant plus de 86 millions de dollars au box-office mondial pour un budget de 20 millions.
Le premier volet de John Wick n’a toujours pas trouvé de concurrent capable de le surpasser au sein de sa propre licence, mais le prochain spin-off pourrait bien le détrôner. En effet, le 4 juin prochain, Ballerina sortira dans les salles et mettra en scène une jeune tueuse du nom d'Eve Macarro cherchant à venger la mort de son père, rôle interprété par Ana de Armas. Keanu Reeves devrait d'ailleurs faire l'une de ses dernières apparitions dans la peau de John Wick.