Ce studio est à nouveau pointé du doigt par sa communauté. Les joueurs dénoncent les prix exorbitants des packs de cosmétiques qui dépassent allègrement celui du jeu de base tous réunis.
Depuis sa sortie, Diablo IV a souvent été critiqué pour sa politique de microtransaction, mais cette fois-ci, le studio Blizzard semble avoir franchi un cap que les joueurs n’ont pas du tout apprécié. Avec son tout dernier pack sous l’égide du manga “Berserk” proposé à environ 150 euros pour tout avoir, les réactions ne se sont pas fait attendre de la part de la communauté. Sur les réseaux sociaux, dont Reddit, les joueurs expriment massivement leur mécontentement, accusant l’éditeur d’être totalement déconnecté de la réalité du marché au vu de ces tarifs.

Presque 150 euros : quand les cosmétiques coûtent plus cher que le jeu
Le contenu des différents packs ? Principalement des éléments de cosmétiques : une monture, quelques skins d’armes et des effets visuels. Rien qui viendrait agrémenter le gameplay, mais assez pour que la communauté y voit une tentative de juste faire payer au maximum les fans de la licence. Et ce qui choque le plus, c’est que tous les bundles ensemble coûtent presque 2 fois plus cher que Diablo IV et son extension “Vessel of Hatred” réunis, soit environ 70 euros pour le jeu de base plus l’extension contre 150 euros pour ressembler à ces personnages favoris dans Berserk.
Cette collaboration arrive alors que Diablo IV tente de reconquérir sa base de joueurs avec la saison 4 et ses ajustements de gameplay. Mais cette bonne volonté se fait éclipser par cette nouvelle polémique tarifaire.
La colère monte dans la communauté
Les fans ne sont pas les seuls à s’indigner. Des influenceurs, streamers et personnalités mettent en avant la dérive de plus en plus inquiétante dans les modèles économiques de certains AAA, par exemple les DLC à outrance pour avoir la suite d’un jeu, les battle pass, l’agression de pop-ups pour la boutique lorsque l’on lance un jeu. Tout est calculé et contrôlé de la part des éditeurs pour aller inciter les joueurs à passer dans la boutique afin de taper les codes de leur CB afin d’avoir un skin ou autre. Ce genre de contenu devrait pouvoir être débloqué via des systèmes de progression en jeu, comme c’était le cas dans les précédents épisodes de la série. Pour le moment, aucune réaction de la part de Blizzard envers les critiques de ces tarifs appliqués.

Au-delà de Diablo IV, cette affaire relance un débat plus large sur la place des microtransactions dans des jeux pour lesquels on paye déjà pour avoir accès à l’expérience proposée. Faut-il accepter de payer 70 euros, voire plus, un jeu puis être incité à débourser des centaines d’euros supplémentaires pour du contenu parfois non essentiel ? De plus en plus de joueurs répondent non et commencent à tourner le dos à ces pratiques.