L’une des meilleures exclusivités Netflix fait son grand retour en mai 2025 après 3 ans d’attente, et ce sont les fans de science-fiction (et à la marge de fantastique) qui se frottent les yeux et les mains. La saison 4 de l’anthologie Love, Death & Robots réalisée par la crème de la crème des studios d’animation vient d’être parachutée sur le service SVOD. Je viens de terminer le visionnage et je suis époustouflé. Netflix a libéré tout le potentiel de la SF !
Tout savoir sur la saison 4 de Love, Death & Robots
Love, Death & Robots est un programme un brin particulier du catalogue Netflix tant ce dernier ne suit pas les logiques de production habituelle des plateformes de streaming. Cette anthologie, créée par Tim Miller et diffusée pour la première fois en 2019, a durablement marqué les esprits à tels points que deux autres salves d’épisodes sont venus régaler les fans de science-fiction, mais pas uniquement en mai 2021 puis mais 2022. Trois ans plus tard, la “franchise” revient pour une quatrième saison attendue comme le messie de la SF par les aficionados du genre.
Et Netflix n’a pas fait les choses à moitié pour faire de la saison 4 de Love, Death & Robots un événement en mai 2025. Nous retrouvons à la réalisation des 10 épisodes des figures iconiques du 7e Art dont Tim Miller (Deadpool), Jennifer Yuh Nelson (Kung Fu Panda 2 et 3) et surtout David Fincher qui met en scène le groupe de musique mondialement connu Red Hot Chilli Peppers. Pour garantir un rendu exceptionnel, cette mouture 2025 de LDR a été confiée aux studios Blur, Buck, Passion Pictures, AGBO, Luma Pictures, Titmouse Inc., The Aaron Sims Company, Polygon Pictures. Voici le nom des 10 épisodes de la saison 4 de Love, Death & Robots :
- “Can’t Stop”
- Mini-rencontres du troisième type
- Rose L’aragne
- Les 400
- Le grand Autre
- Golgotha
- Le cri du tyrannosaure
- Conversion en altitude
- Le complot des objets connectés
- Le chat de Saint-Luc

Prendre une carte abonnement Netflix sur Micromania
La SF à son plein potentiel et pas uniquement
La science-fiction est sans conteste mon genre préféré, suivi de près par la fantaisie et tout ce qui tourne autour des mythes et légendes. Et ça tombe bien, Love, Death & Robots mixe tous ces ingrédients et d'autres insoupçonnés pour émerveiller petits et grands abonnés Netflix depuis maintenant six ans. Jusque-là, j’avais été conquis par la majorité des propositions dont certaines resteront gravées à jamais dans mon esprit, et ce fut encore le cas en 2025. J’ai tout de même quelques réserves concernant deux ou trois métrages qui me parlent moins, mais qui restent de qualité. Les goûts ne s’expliquent pas toujours.
La saison 4 de Love, Death & Robots poursuit le travail accompli par les trois premières en explorant les thématiques mentionnées dans le titre de la série et bien plus encore. Il y est question de science-fiction, de méta-humains, de robots, de chats, d’invasion extraterrestre, de dinosaures, de Seconde guerre mondiale, de stop motion et encore de chats. Vous l’aurez compris à la lecture de cette énumération, il y en a vraiment pour tous les goûts et il est (je pense) impossible de ne pas dénicher la perle rare tant les épisodes sont réalisés avec le plus grand soin.

J’ai particulièrement apprécié trois d'entre eux qui sont radicalement différents autant dans les genres, les thèmes que les visuels. “Mini-rencontres du troisième type” est une sorte d’hommage décomplexé et jusqu'au boutiste du cinéma de Steven Spielberg et des films de SF des années 50’s et 60’s. Ça part dans tous les sens. Ça fait des références à tout va. Bref, j’adore ça ! Le second est bien plus sombre bien que doux par certains aspects. “Rose L’Aragne" nous conte la rencontre entre deux êtres que tout oppose dans le vide hostile et sans vie de l’espace. La tendresse qui se dégage de cet épisode me donne encore des frissons.
Enfin, “Conversion en altitude” bien que s'extirpant du genre de la science-fiction pour bombarder la Genèse et ses Déchus m’a marqué par son style visuel rarement vu et sa représentation angélique qui risque fortement d'être à l'origine de cauchemars chez moi durant les prochains jours. La Seconde Guerre mondiale prend un tout autre sens à l’aune de cet épisode qui n’est pas sans rappeler un comic book que j’apprécie tout particulièrement… Hellboy. Les autres projets ne sont pas en reste et se défendent bec et ongles, notamment celui réalisé par Tim Miller confrontant SF et dinosaures, soit le rêve éveillé de tout fan de fiction.

La seule faiblesse de Love, Death & Robots réside dans son concept originel. Certains univers mis en scène une poignée de minutes mériteraient de s’épanouir pleinement (via un film ou une série). Cependant, c’est là la beauté de ses œuvres audiovisuelles uniques, de ses parenthèses fictionnelles qui regorgent d’ingéniosité, de savoir-faire et de créativité. Elles me rappellent les histoires contées dans le magazine Métal Hurlant, ces univers “papier” n’ayant parfois que quelques pages pour exister puis disparaître à l'apogée de leur existence éphémère.
La saison 4 de Love, Death & Robots est tout simplement exceptionnelle. C'est un immanquable sur Netflix en 2025 pour les amoureux d'animation, de science-fiction, de fantastique et bien plus encore.