Quand nous avions approché Doom The Dark Ages au mois de mars lors d’un événement organisé en Allemagne, nous avions été impressionnés par ses graphismes majestueux, sa violence technique et son invraisemblable générosité. Désormais entre nos gants, le jeu d’id Software révèle que sous l’armure du Slayer bat un cœur énorme. Nous vous proposons de regarder notre Video Test pour comprendre pourquoi il y a de nombreuses raisons de craquer.
L’Enfer, c’est encore et toujours les autres cornus
Dans Doom The Dark Ages, le prince démoniaque Ahzrak cherche le Cœur d’Argent, un talisman surpuissant, et affronte tout ce qui se met sur son chemin. Malheureusement pour lui, c’est le Slayer qu’il trouve sur sa route, et c’est ce qui va le mener à la déroute ! À la fois épique et dense, la campagne de ce nouveau Doom enchaîne les scènes spectaculaires et les cutscenes marquantes, centrées sur un Slayer glorifié. Malgré quelques flous narratifs entre certains chapitres, l’essentiel est là : le rythme effréné sert un gameplay toujours plus survolté. Car dans Doom, l’histoire est un prétexte à l’action brutale. Et l’action, elle déborde par hectolitres, dans cet épisode.

La meilleure défense ? C’est l’attaque !
Doom The Dark Ages n’est pas un simple reskin médiéval de Doom Eternal : il développe une identité propre. Si les fondamentaux demeurent (affrontements violents, Glory Strikes, améliorations de compétences), le gameplay change. Les phases de plateforme sont beaucoup moins présentes tandis que le dash est désormais une attaque de bouclier nécessitant un lock. La grande nouveauté, c’est le bouclier-tronçonneuse-boomerang du Slayer : une arme multifonction qui pare, tranche, immobilise, active des pouvoirs, enclenche des mécanismes, et fait aussi office de grappin ! L’usage du bouclier, combiné à une gestion fine du timing, devient central pour explorer, mais aussi pour combattre. Le rythme des combats est intense, tellement que l’abondance d’ennemis et de projectiles transforme parfois l’écran en scène chaotique. Le jeu est exigeant en difficulté élevée, mais il est surtout riche en sensations fortes et en joutes grandiloquentes.

Overdose d’adrénaline !
Le titre d’id Software est une expérience 100 % solo, sans mode multijoueur donc. Avec 22 niveaux à explorer, la campagne offre entre 15 heures et 20 heures de jeu, ce qui est impressionnant pour un FPS. Les environnements variés, les pouvoirs magiques du Slayer, les ennemis nombreux, de zones plus ouvertes, les quêtes annexes, les secrets à trouver… tout a été fait pour que vous passiez des heures dans le casque du Slayer. The Dark Ages cherche à en mettre plein la vue et ajoute des séquences à bord d’un Mecha et sur le dos d’un dragon, parce que… pourquoi pas ? Ces dernières se révèlent cependant anecdotiques, bien qu’amusantes. L’exploration est fluide et gratifiante, chaque recoin des maps servant le gameplay. Certes, une certaine répétitivité s’installe dans les objectifs, mais le tout reste fun et généreux. The Dark Ages assume son ADN : du Doom, mais en version fantasy “over the top”.

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Dieu que c’est beau !
On s’y attendait, mais le soft de Bethesda est visuellement impressionnant. Grâce à l’idTech nouvelle génération, le jeu affiche des animations fluides, des effets spéciaux spectaculaires et des environnements vivants où chaque élément réagit physiquement… jusqu’aux lumières suspendues quand le Slayer écrase le sol ! Les décors regorgent de détails à contempler ou à pulvériser. Sur consoles, pour maintenir les 60 fps, des compromis ont été faits : certaines textures perdent en netteté. La direction artistique, superbe, sublime cet univers médiéval-fantastique. Les options, nombreuses, permettent aux joueurs de se faire une expérience à la carte, et c’est tant mieux.

Malgré ses 30 années d’ancienneté, Doom continue de nous étonner. Avec son bouclier polyvalent, ses phases en Mecha ou sur un dragon, ses zones plus ouvertes pleines d’action, The Dark Ages invente sa propre formule pour surprendre les fans. La frénésie est constante, parfois au détriment de la profondeur de jeu, mais cet épisode fait des choix audacieux qui sauront satisfaire les fans de FPS sans chichi. Il sort sur Xbox Series X/S, PlayStation 5 et PC. Il est aussi disponible dans le Game Pass Ultimate.