Les fuites sont légion dans l’industrie du jeu vidéo et personne n’y échappe, ni même Nintendo. Après avoir subi un douloureux leak il y a plusieurs fois, le constructeur passe désormais à l’offensive.
Une fuite monstrueuse
L'année dernière, Nintendo connaissait le plus grand leak de son histoire, si gros qu'il était même surnommé le "teraleak". Dedans, on y trouvait une tonne d'informations sensibles, à commencer par le code source de Légendes Pokémon Z-A (rien que ça), mais aussi des informations sur la Switch 2 qui n'était toujours pas annoncée. Game Freak, studio derrière les jeux Pokémon, avait même présenté ses excuses à ses employés, dont le travail avait donc été divulgué avant l'heure sur un serveur Discord baptisé "FreakLeak", par un certain utilisateur prénommé "GameFreakOUT".
Bref, Nintendo n'était pas très content, pour ne pas dire parfaitement en rogne et bien plus qu'à l'habitude : derrière ses jeux et son image de marque familiale, la firme de Kyoto est aussi connue pour être intransigeante avec quiconque s'attaque à elle et ses propriétés juridiques. Autant dire que là, elle compte bien mettre tous les moyens possibles pour retrouver le coupable du "teraleak".

À la chasse
Nintendo vient donc de déposer une demande d'assignation à comparaître le 18 avril dernier aurpès du tribunal de district des États-Unis, en Californie. Dans sa déclaration, l'entreprise pointe du doigt l'internaute "GameFreakOUT" qui a envoyé des "documents confidentiels et non terminés publics" et qu'elle souhaite "obtenir l'identité de l'utilisateur Discord". Dans cette même déclaration, on peut y voir une capture d'écran du serveur Discord concerné, où l'on peut voir le pirate publier un fichier et inviter des internautes à y accéder.
Reste à voir désormais si l'assignation sera acceptée et si elle portera ses fruits, ou bien si Big N tentera d'autres attaques en justice. Dans la même veine, on rappelle que Nintendo s'était fait épauler du FBI lui-même pour arrêter Gary Bowser, pirate ayant commercialisé des jeux Nintendo et du hardware pour les faire tourner pendant des années, qui a été mis en prison pour finalement en sortir… avec une amende de 14,5 millions de dollars.