Le daddy Pedro Pascal, le protecteur de Grogu dans The Mandalorian et celui d’Ellie dans The Last of Us, tape du poing sur la table pour aller voir le dernier film en affiche au cinéma : Sinners. A-t-il raison de recommander avec une telle ferveur cette œuvre ? On vous explique tout !

Sinners : une lettre d’amour pour les œuvres originales

Sorti dans les salles de projections le 18 avril dernier, Sinners nous plonge en 1932 dans le Mississippi à Clarksdale. Deux frères jumeaux vétérans de la Première Guerre mondiale ayant travaillé pour la pègre, Elijah ("Smoke") et Elias ("Stack"), cherchent à retrouver une vie normale en ouvrant un juke joint destiné à la communauté noire de leur ville natale. Sauf que leur plan de vie tourne au vinaigre : la ville est en proie d’une menace surnaturelle et les habitants se font doucement transformer en vampire les uns après les autres. Souhaitant profiter d’une nouvelle vie utopique, mais subissant une réelle dystopie, on suit alors l’histoire de ces deux frères qui tentent de lutter pour leur survie.

S’inspirant de grands classiques comment Get Out ou encore Hereditary, Ryan Coogler a su créer une œuvre originale grisante qui croule sous les éloges. Salué par Spike Lee, le réalisateur de Do the Right Thing (1989), il considère Sinners comme étant “la plus grande expérience cinématographique” qu’il ait eu la chance de voir depuis des années. Il souligne l’exceptionnel travail de Ryan Coogler, mais aussi la performance de Michael B. Jordan qui n’était pourtant pas familier avec les films d’horreur.

Sinners : un film de vampire pas si ringard !

Salué pour sa narration originale, ses performances solides et sa résonance culturelle, Sinners fait vibrer les salles de cinéma. Qu’il s’agisse de la critique ou des spectateurs, le film d’horreur est unanimement salué par la critique : 98 % sur Rottentomatoes. Après les quelques navets de ce début d’année, le film de Ryan Coogler fait du bien et remet au goût du jour les concepts originaux. Sinners est un phénomène cinématographique qui met une jolie claque aux concepts recyclés jusqu’à l’épuisement.

Et cette réussite n’est pas seulement artistique, elle est aussi commerciale. Sinners est un véritable triomphe au box-office : le film a généré près de 48 millions de dollars domestiques et 63,5 millions de dollars à l’international lors de son premier week-end. Il s’inscrit alors comme étant l’un des plus grands lancements pour un film original depuis 2019. Le réalisateur Ryan Coogler a même obtenu un accord rare pour conserver les droits du film après 25 ans, soulignant sa volonté de valoriser les œuvres originales.

Alors oui, Pedro Pascal, le daddy du cinéma, a bien raison de nous pousser en salle pour aller voir Sinners !