En janvier dernier, un homme avait été arrêté pour avoir moddé des Nintendo Switch. Le verdict est tombé : condamné à faire de la prison.
La modification de consoles n’est pas sans risques et ce Japonais de 58 ans en a fait les frais. En vendant des Nintendo Switch hackées, il est devenu le premier dans son pays à écoper d’une peine de prison avec sursis pour ce qu'il a fait. Nintendo ne plaisante pas avec ce genre de chose !
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Un business lucratif… mais illégal
L’information a été diffusée par le média japonais NTV News. Un homme de 58 ans a récemment été condamné par la justice japonaise à une peine de deux ans de prison avec sursis ainsi qu'une amende de 500 000 yens (environ 3088 euros) pour avoir vendu des consoles Nintendo Switch modifiées. Plus précisément, il proposait des consoles hackées capables de faire tourner des jeux piratés ou d’utiliser des logiciels non officiels.

L’homme a alors reconnu les faits en déclarant qu’il était curieux de voir si les gens penseraient qu’il était génial en les vendant. Afin de faire son business, il modifiait les circuits imprimés des consoles pour ensuite les revendre sur internet pour la somme de 28 000 yens (173 euros). Il a également été accusé, car dans ces consoles qu’il revendait, il incluait pas loin de 27 jeux piratés qui étaient inclus avec celles-ci.
Nintendo veille au grain
Nintendo est connu pour sa politique très stricte en matière de protection de ses produits. Que ce soit contre l’émulation, les copies illégales ou la modification de ces consoles, Big N n’hésite pas à attaquer en justice les individus ou groupes qui enfreignent ses conditions d’utilisation.

Pour rappel, en termes d’émulation, les créateurs des logiciels tels que Yuzu et Ryujinx (des émulateurs Switch) se sont fait fermer et toute copie détruite là où elle y était stockée et ont dû payer une somme colossale à Nintendo, pour Yuzu, le montant s’est élevé à 2,4 millions de dollars. Sur le sol américain, on retrouve Gazy Bowser, un membre de Team-Xecuter, en vendant des adaptateurs permettant de faire tourner des roms sur la Switch et la 3DS, condamné à 40 mois de prison et devant verser entre 25 à 30% de ses revenus jusqu’à avoir remboursé 10 millions de dollars.