Alors que beaucoup ont décrit inZoi comme un “Sims killer”, quelques semaines après sa sortie, une bonne partie des joueurs a déserté le jeu. Et ce, pour des raisons bien précises.
Lorsque inZoi a été annoncé, le jeu a immédiatement attiré l’attention des joueurs. Il a en effet pour lui le moteur Unreal Engine 5, des graphismes ultra-réalistes et une promesse d’être une expérience encore plus immersive que Les Sims. Beaucoup l’ont vu comme un “Sims Killer” au vu de ce qui était présenté. Développé par Kraton, le studio derrière PUBG, inZoi s’annonçait comme un rêve et un renouveau pour le genre du simulateur de vie.
Un lancement prometteur… Mais une chute vertigineuse
Après un bon lancement, l’euphorie fut de bien courte durée pour inZoi. Le jeu a perdu une partie massive de sa base de joueurs en seulement 19 jours : Sur le graphique de SteamDB permettant d’avoir le nombre de joueurs sur un jeu, on est passé de presque 88 000 joueurs en simultané sur les premiers jours à une moyenne de 8 400 personnes en même temps en pic de journée, soit environ 90% de perte.
Graphique du nombre de joueurs sur inZoi depuis sa sortie
Un gameplay creux et un manque de contenu
Alors que les premières présentations de trailer promettaient une simulation riche en interaction, les joueurs ont été confrontés à une réalité bien différente. Sur les reviews laissées par les joueurs sur la page Steam du jeu, on constate qu'InZoi souffre d’un manque de contenu, d’une répétitivité sur les activités, d'interactions sociales limitées et que le reste des mécaniques du jeu manque d’innovation sur les mécaniques de gameplay.
Le pire pour les joueurs est l’interface trop peu intuitive, des bugs techniques qualifiés d’involontaire par le studio et enfin l’absence de modding pur (sans compter la génération d’objet 3D par l’IA générative à partir d’image). Il semblerait que le jeu ait été lancé un peu trop tôt, bien qu’il soit encore en accès anticipé.
Différents avis négatif de joueur sur Steam
Pour le moment, inZoi rejoint la liste des prétendus rivaux des Sims qui n’ont pas réussi à tenir la barre. Ce faux départ ne condamne pas pour autant le jeu. Le futur n’appartient qu'au développeur pour les futures mises à jour et le contenu supplémentaire qu’il apportera. Krafton va devoir redoubler d’efforts, car être beau visuellement n’est pas suffisant pour concurrencer une licence vieille de 25 ans.