En ce moment, un véritable feuilleton médiatique a lieu autour d’une rixe entre deux développeurs. La communauté soutenant l’un des deux a d’ailleurs pris les devants.
Problème de dealers
Le jeu propose des simulations en tout genre, y compris celles qui vous demandent de gérer un empire de la drogue. C'est par exemple le cas de Schedule 1, développé par TVGS et sorti en mars 2025, qui connaît un véritable succès sur Steam avec une jolie moyenne de 98 % de la part des joueurs. Le hic, c'est que Movie Games S.A, l'éditeur de Drug Dealer Simulator (sorti en 2020), estime que Schedule 1 est une pale copie de son jeu : en fait, la firme a même fait savoir qu'elle avait l'intention d'attaquer en justice TVGS pour "violation de propriété intellectuelle".
Ni une, ni deux : les fans de Schedule 1 sont montés au créneau pour défendre leur titre préféré et se sont attaqués à la fiche Steam de Drug Dealer Simulator, mais aussi de sa suite, pour effectuer un douloureux review bombing. En laissant de nombreuses mauvaises notes, l'évaluation du titre est alors plombée, ce qui lèse son référencement sur Steam et, donc, ses ventes… sans parler d'une très mauvaise promotion.
Une attaque avant-gardiste
Ainsi, Drug Dealer Simulator a reçu plus de 2000 évaluations récentes "extrêmement négatives" pour une moyenne de 9%. La moyenne totale des notes (plus de 20 000 avis tout de même) tombe elle à 77 %, ce qui reste correct mais forcément bien moins vendeur qu'auparavant. Drug Dealer Simulator 2 souffre aussi du même review bombing, avec une moyenne générale qui s'effondre à 57 %. Le message est passé de la part des fans de Shedule I, qui soutiennent les développeurs de chez TVGS au point même de s'attaquer à la concurrence.
Ce qu'il faut néanmoins savoir, c'est que Movie Games S.A n'a même pas attaqué en justice TVGS : il s'agissait d'une lettre d'intention, une menace qui n'avait pas été mise à exécution. "Notre objectif pour le moment est de discuter de la situation avec TVGS, et nous restons coopératifs", explique l'éditeur dans un communiqué. En attendant que les deux partis trouvent un terrain d'entente - ou pas, et dans quel cas une action en justice sera bien intentée - on imagine que Valve devra se plonger lui-même dans cette affaire pour corriger ce redoutable review bombing.