Doom: The Dark Ages - Un retour explosif avec un gameplay repensé et une aventure épique dans un univers médiéval.

Titre original : Le roi des FPS bourrins est de retour : nous avons testé Doom The Dark Ages et Dieu que c'est infernal !

Cinq années après la sortie de Doom Eternal, le Slayer revient détruire des légions démoniaques ! Nous avons pu essayer pendant plus de trois heures le nouveau Doom et nous avons eu la bonne surprise de voir que The Dark Ages n’est pas du tout comme Eternal. Il est l’heure de nous envoler à dos de dragon au cœur d’une sinistre guerre médiévale contre l’Enfer. Nous vous proposons une vidéo preview afin d’en apprendre plus.

Nerveux, mais pas sans histoire !

En tant qu’arme ultime des dieux, le Doomguy n’a qu’un but : pulvériser ses ennemis à l’aide de son arsenal destructeur et de ses capacités surhumaines. Cette infatigable machine à tuer brandit cette fois-ci un bouclier-tronçonneuse polyvalent pour trancher dans le vif. DOOM : The Dark Ages explore la naissance de la légende du Slayer, un héros qui effraie tout le monde, même les démons, et qui est contraint tant bien que mal de propager la bonne parole à coups de shotgun entre les dents. S'il est difficile de juger le scénario pour le moment, la build testée étant découpée en quatre parties situées à différents moments de l’aventure, nous avons malgré tout apprécié les scènes cinématiques dotées d'une mise en scène remarquable.

Le roi des FPS bourrins est de retour : nous avons testé Doom The Dark Ages et Dieu que c'est infernal !

La meilleure défense, c'est l'attaque... au bouclier !

Doom: The Dark Ages pourrait être perçu comme un simple Doom Eternal relooké façon châteaux médiévaux et dragons. Pourtant, le dernier-né d’id Software va bien au-delà de cela. Certes, il conserve l’ADN du FPS ultra-nerveux que l’on connaît, mais il se démarque de son prédécesseur en délaissant les phases de plateforme au profit d’une action plus "terre à terre". Exit le dash, que ce soit au sol ou en plein air. Ici, tout repose sur l’anticipation des projectiles ennemis et sur la gestion des types d'adversaires. Le gameplay gagne en fraîcheur grâce au bouclier-tronçonneuse. Véritable couteau suisse de la mort, il peut encaisser les coups, parer, être projeté pour trancher des cibles à distance, activer des attaques chargées et activer des mécanismes. Mieux encore, il peut briser les protections métalliques des ennemis. Avec un arsenal varié, des combos et des adversaires aux résistances spécifiques, les affrontements sont aussi sanglants que frénétiques.

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Un robot et un dragon sont sur un bateau

En plus de repenser son gameplay, Doom: The Dark Ages introduit des ajouts majeurs. Le jeu ose pousser la variété bien plus loin qu’à l’accoutumée. On peut ainsi prendre les commandes d’Atlan, un gigantesque Mecha, ou chevaucher Serrat, un dragon capable de réduire les rangs ennemis en cendres. Aux commandes du colosse mécanique, la sensation de puissance est jouissive : chaque pas fait trembler le sol, les adversaires paraissent minuscules, et les décors explosent sur notre passage. L’exploration à dos de dragon, quant à elle, multiplie les mécaniques avec de l'exploration libre bien fichue malheureusement gâchée par un système de lock pas forcément très amusant. Bloqué à un angle défini, il faut esquiver des tirs puis tirer, pour l'emporter. Bien sûr, ces séquences avec Atlan et Serrat sont à considérer avant tout comme des bonus spectaculaires. Leur gameplay reste assez basique, dans ce que nous avons pu tester, et nous sommes curieux de voir comment il peut évoluer en cours de partie.

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Une grande boucherie

Dans les autres changement de taille, sans mauvais jeu de mot, il y a l’ampleur de certains environnements. Des zones immenses à parcourir sont de la partie, donnant presque l’impression d’évoluer dans un monde ouvert avec des objectifs à faire dans l’ordre que l’on souhaite. Nous sommes par exemple allés dans des donjons récupérer de nouvelles armes avant de nous attaquer à un boss qui attendait au centre de la map. Une approche plus stratégique qui pourrait bien renouveler la formule, même s'il est encore trop tôt pour savoir si oui ou non elle apportera un vrai plus à l’expérience Doom.

Le roi des FPS bourrins est de retour : nous avons testé Doom The Dark Ages et Dieu que c'est infernal !

Ce qui est cependant certain, c'est que The Dark Ages est absolument magnifique, tout du moins sur les PC de guerre auxquels nous avions accès. Les textures sont détaillées, les animations sont impeccables, les décors fourmillent de choses à contempler et les effets spéciaux sont impressionnants. Nous avons hâte de voir ce que ça va donner sur Xbox Series X, PS5 et PS5 Pro, en espérant que les surprises seront bonnes. Le titre de Bethesda sortira le 13 mai 2025 et sera disponible en day one dans le Game Pass Ultimate.