Cette semaine, Netflix déroule le tapis rouge à l’iconique chasseur de démons de Capcom, Dante ! Faisant son entrée sur une bande-son qui sent bon le punk/rock des années 2000, le fils de Sparda a l’intention de charmer et d’en mettre plein la vue aux abonnés. De notre côté, on a dévoré cette première saison en huit épisodes et on vous conseille de faire pareil ! Allez, il est temps de vous partager nos impressions !
Après Castlevania, Netflix s’attaque à Devil May Cry et ça déménage !
Depuis quelque temps, le studio d’animation MIR est la valeur sûre de Netflix lorsqu’il s’agit de mettre en chantier l’adaptation animée de certaines franchises cultes (Dota : Dragon’s Blood, The Witcher : Le cauchemar du Loup, The Witcher : Les Sirènes des abysses…). En ce mois d’avril, Netflix et MIR lèvent le voile sur la nouvelle adaptation de la série de jeux vidéo Devil May Cry, découpée en huit épisodes de trente minutes environ. Pour cette version 2025, 18 ans après la première adaptation par le studio Madhouse, c’est le producteur de cinéma indo-américain Adi Shankar qui est à la barre, auparavant impliqué en tant que showrunner ou producteur sur des programmes Netflix tels que Castlevania, Castlevania : Nocturne ou encore Captain Laserhawk : A Blood Dragon Remix. Du côté du casting, Netflix s’est également entouré de pointures, à l’image de Hoon Lee et de Kevin Conroy. Aussi rejoint par Scout Taylor-Compton, Chris Coppola et Robbie Daymond, c’est Johnny Yong Bosch qui a le privilège de doubler le personnage de Dante. Auparavant, le comédien avait prêté sa voix à Nero dans Devil May Cry 4 et 5, tout en donnant de sa personne pour réaliser sa motion capture.

En ce qui concerne la série Netflix en elle-même, la plateforme a opté pour une approche à la fois introductive pour les néophytes et bourrée de références pour être également en mesure de contenter les fans. Ici, on fait la connaissance de Dante qui se retrouve au beau milieu d’un conflit entre les humains et les démons, provoqué par un mystérieux personnage apparaissant sous les traits d’un lapin blanc. Comme si ce problème n’était pas suffisant, le chasseur de démons doit également faire face à une autre traqueuse de créatures démoniaques plutôt coriace que les fans de la saga de jeux vidéo connaissent bien : Mary Arkham ! De notre côté, on a déjà pu visionner l’intégralité des épisodes de cette première saison (disponible le 3 avril) et on doit dire qu’on a passé un agréable moment, allant même jusqu’à nous offrir un sacré spectacle par moments ainsi que des instants assez bouleversants qu’on aurait jamais imaginé vivre devant un show estampillé Devil May Cry. Allez, on vous en parle plus en détail (et sans spoiler !) ci-dessous !
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La série Devil May Cry sur Netflix est un sacré spectacle, et cet épisode est splendide !
D’entrée de jeu, il faut souligner l’un des défis hautement réussis par cette nouvelle adaptation de la série de jeux vidéo Devil May Cry, à savoir de créer une production qui s’adresse autant au grand public qu’aux fans de la première heure. Dès l’entame, il n’y a pas de doute sur le produit : c’est bel et bien du Devil May Cry ! C’est effréné et sanglant lors des combats, la bande-originale, critiquée lors de la révélation de la bande-annonce, colle parfaitement à l’esprit rebelle de Dante - quel plaisir également de retrouver le groupe Evanescence sur l’un des thèmes principaux - et les références sont légion tout au long des huit épisodes de la série. Outre le personnage de Dante, avec son caractère impertinent, arrogant et blagueur, fidèle à la série de jeux vidéo, et ses attitudes provocantes lors des combats, on retrouve une galerie de personnages et d’ennemis cultes de la saga, preuve que le showrunner Adi Shankar a su regrouper tout ce qui pouvait plaire aux fans, tout en s’adaptant aux curieux.

Si certains font office de caméo, comme Lucia et Vergil, d’autres ont un rôle plus important comme Enzo Ferino et, bien évidemment, Mary/Lady. D’ailleurs, à ce propos, j’ai été ravi de voir que la série ne gravite pas seulement autour de Dante et que les showrunners ont laissé une grande place au personnage de Mary dans l’intrigue tant elle se montre sacrément badass du début à la fin. Qui plus est, il n’y en a pas que pour les héros du show : les monstres et certains boss cultes (Agni et Rudra, Echidna, Cavaliere Angelo) font aussi partie des festivités, tout comme les armes emblématiques des jeux. Dans cette adaptation Netflix, il y en a donc pour tous les goûts et tous les publics et, comme moi, nombreux vont se délecter des références au jeu vidéo, de manière générale, aux titres de l’éditeur Capcom et au lore de la saga, à la fois accessible et pointu. Ceci étant dit, la série Devil May Cry de Netflix, chapeautée par le studio d’animation MIR, n’oublie pas de mettre à l’honneur le côté « défouloir » des jeux vidéo.

Pendant les quatre heures de cette première saison, on a des scènes de combat vraiment stylées et plaisantes ainsi que des passages bien rythmés et prenants, notamment dans l’épisode 5. Mon principal souci, cependant, c’est que j’ai eu un peu de mal avec les animations 3D de certains méchants et les passages en véhicule lors des courses poursuites. Hormis ce détail, il y a des choses positives à dire sur la série d’animation Netflix. L’argument fort qui prime sur tout ça : c'est l’épisode 6 ! En matière de réalisation, de sous-textes et de réflexions qui apportent beaucoup de nuances dans le traitement des humains et des démons, cet épisode justifie à lui tout seul le visionnage de la série, à tel point qu’on aurait adoré avoir plus de moments dans cette veine au long des huit épisodes. De la même manière, la série Netflix s’intéresse à l’enfance de Dante, même si on aurait aimé que ça soit un peu plus creusé. Quoi qu’il en soit, c’est peut-être dans les plans des créateurs de la série qui se gardent d’autres éléments pour les prochaines saisons. On ne dévoilera rien de ce qu’il se passe lors des huit épisodes mais on a eu droit à un final très chouette, augurant de futurs épisodes qui vont énormément plaire aux fans et un lore toujours plus utilisé et respecté !