Après 43 ans de théorie sans que personne n’ait la véritable réponse sur la fin du film, ce maître de l’horreur donne un indice crucial permettant à un fan d’avoir percé le mystère.
Un indice au cœur du film
Sorti en 1982, The Thing de John Carpenter est devenu une référence incontournable du cinéma d’horreur et de science-fiction. Le film raconte l’histoire d’une équipe de chercheurs en Antarctique confrontée à une entité extraterrestre capable de prendre l’apparence de n’importe quel être vivant, semant la paranoïa au sein du groupe. Depuis sa sortie, le dénouement du film laisse planer le doute sur l’identité réelle des survivants, une ambiguïté qui continue toujours d’alimenter le débat parmi les fans depuis des décennies.
Special treat last night seeing John Carpenter’s “The Thing” at the Academy with the legend himself, John Carpenter interviewed by Bong Joon Ho (Parasite) discussing Kurt Russell and who really was The Thing?? pic.twitter.com/gHpDVfbl33
— Kimberley Kates (@KimberleyKates) March 23, 2025
Lors d’une projection en 4K au David Geffen Theater de Los Angeles ce 22 mars dernier, John Carpenter a révélé à Bon JoonHo (le réalisteur de Mickey 17) qu’un “indice majeur” se trouvait au milieu du film, permettant de déterminer qui, parmi les personnages, se transforme en “'The Thing'” à la fin. Cette déclaration a relancé l’enthousiasme des fans et des théoriciens, désireux de pouvoir enfin percer ce mystère vieux de plus de quatre décennies.
La théorie d’un fan qui éclaire le mystère
Parmi les nombreuses spéculations, une théorie récente a retenu l’attention. Le réalisateur indépendant Joe Russo (à ne pas confondre avec le co-réalisateur des films Avengers) a partagé son interprétation sur les réseaux sociaux après la projection. Selon lui, l’indice résiderait dans une scène où MacReady, interprété par Kurt Russel, apprend que la créature peut se répliquer au niveau cellulaire. Ce qui suggérait que, pour éviter toute contamination, les membres de l’équipe ne devaient consommer que des aliments ou des boissons qu’ils avaient eux-mêmes préparés ou surveillés.

Russo souligne que, plus tard dans le film, Childs, joué par Keith David, apparait avec une bouteille de whiskey que MacReady avait utilisée pour fabriquer des cocktails Molotov. Selon cette théorie, si la bouteille contenait de l’essence, le fait que Childs en boive sans réagir indiquerait qu’il est déjà infecté par la créature, car un humain normal aurait remarqué immédiatement la différence. Cette interprétation offre une nouvelle perspective sur la scène finale, mettant potentiellement fin à l’ambiguïté qu’avait laissée Carpenter depuis tant d’années. Même si la théorie n’a pas été validée par le réalisateur et que l’on adhère ou non à ces interprétations, ce film témoigne de l’impact durable sur la pop culture et de la fascination qu’il a gardée jusqu’à maintenant.