Assassin's Creed Shadows : Un lancement triomphant malgré les critiques, selon Hideki Kamiya

Titre original : Assassin's Creed Shadows : Ce célèbre créateur japonais pense que les "gens normaux" se contrefichent des controverses

Hideki Kamiya, à l’origine de licences comme Devil May Cry, Okami ou encore Bayonetta, s’est réjouit des excellents résultats d’Assassin’s Creed Shadows après que le jeu ait essuyé de nombreuses critiques des mois avant sa sortie.

Un succès réjouissant

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Assassin's Creed Shadows est disponible depuis le 20 mars et le dernier né de la licence phare d'Ubisoft réalise un très bon démarrage. Numéro un des ventes sur Steam, il enregistre le plus grand nombre de joueurs connectés en simultané sur la plateforme de Valve pour un jeu de la licence. En outre, le soft a dépassé depuis peu les deux millions de joueurs enregistrés. Un excellent lancement qui doit certainement ravir Ubisoft, mais qui semble aussi réjouir Hideki Kamiya. Ancien membre majeur de Capcom et PlatinumGames, réalisateur de Devil May Cry et Bayonetta, Kamiya a exprimé sa joie sur les réseaux sociaux après avoir appris les bons résultats réalisés par Assassin's Creed Shadows.

J'étais attristé de voir qu'il se faisait tant critiquer, mais je suis ravi qu'il semble bien se vendre et qu'il reçoive maintenant de bons avis… Assassin's Creed: Shadows dépasse officiellement les 2 millions de joueurs. Le nombre maximal d'utilisateurs simultanés sur Steam dépasse également celui des titres précédents. Au Royaume-Uni, les ventes de la version physique seraient les plus élevées cette année.

Une majorité silencieuse

Dans son message, Hideki Kamiya rappelle qu'avant sa sortie, AC Shadows a été vivement critiqué par une partie de la communauté vidéoludique et s'est retrouvé injustement pris à partie à de maintes reprises. Après cette vague importante de haine gratuite, le succès du jeu semble donc d'autant plus réjouissant pour le réalisateur. Et dans l'espace commentaires, Kamiya va justement plus loin en soulignant ce paradoxe qui ne se limite pas à Shadows, mais concerne bien plus de jeux. "Cela ne se limite pas à ce cas, mais alors qu'il y a quelques personnes super intenses qui font tout un plat en disant : "Je ne tolérerai pas ça !", l'autre majorité des gens normaux qui adoptent une position "c'est bien" sont essentiellement silencieux", déclare-t-il. "Je me demande s'il n'y a pas un moyen de rendre ces "gens normaux" tout aussi visibles''". Quoi qu'il en soit, si les joueurs qui apprécient Shadows n'ont pas forcément partagé leur avis, les chiffres peuvent au moins témoigner du succès du soft. Reste à savoir maintenant si ce succès populaire se traduit en succès commercial pour Ubisoft.