Si vous pensiez que le multimilliardaire John Hammond était un homme ambitieux avec la tête sur les épaules, ce petit détail caché par Spielberg vous fera changer d’avis.

Les dinosaures entrent dans une nouvelle ère

Cette année, et plus précisément le 4 juillet 2025, dans les salles françaises, les vinophiles pourront retrouver au cinéma Jurassic World : Renaissance. Le septième film de la célèbre licence, mais surtout le début d’une nouvelle trilogie centrée sur le célèbre parc de dinosaures. Vous l’aurez compris, l’arc de Owen (Chris Pratt) et Claire (Bryce Dallas Howard) est officiellement terminé ; même si un petit caméo de leur part est toujours envisageable. Cette fois, au casting, nous retrouverons Scarlett Johansson et Jonathan Bailey (La Chronique des Bridgerton).

Ce dernier incarne le paléontologue Henry Loomis, tandis que Johansson sera l'experte en opérations secrètes, Zora Bennett. Nous les retrouverons cinq ans après les événements de Jurassic World 3, à la recherche d’un médicament qui pourrait sauver l’humanité. Problème : il faudra faire face à trois dinosaures extrêmement impressionnants. Espérons que le long-métrage puisse redonner un nouveau souffle à la saga, qui a toujours subi les comparaisons avec l’œuvre originelle de Spielberg, qui n’a d’ailleurs pas dévoilé tous ses secrets.

Un personnage instable dès le départ

Lancer un parc à thème sur les dinosaures avec de vrais reptiles, notamment un dangereux T-Rex, ce n’est pas une brillante idée. Surtout que, à chaque fois, cela tourne mal. Pour les spectateurs, cette réflexion est presque devenue un running gag, mais il semblerait que Spielberg se soit aussi dit la même chose en créant le personnage du multimilliardaire John Hammond. Dès le début du film, Steven Spielberg glisse des indices subtils prouvant qu’Hammond ne sait pas ce qu’il fait avec son parc.

L’un des premiers signaux révélateurs se trouve dans une scène où il accueille Alan Grant et Ellie Sattler avec du champagne. Alors que des flûtes à champagne sont visibles dans la cuisine, il verse la boisson dans des verres à whisky, ce qui est totalement inapproprié selon les usages. Ce détail peut sembler anodin, mais il montre à quel point Hammond improvise et manque de rigueur, même dans des aspects simples.

Ce choix de mise en scène par Spielberg prouve dès le départ la véritable nature de John Hammond : un homme plus porté par son rêve, mais qui ne réalise pas à quel point ce dernier peut être dangereux. Bien qu’il réponde aux inquiétudes des spécialistes avec un aplomb confiant, sa méconnaissance des implications de son projet est criante. Il fonde son parc sur des certitudes erronées, notamment en croyant que la reproduction des dinosaures peut être contrôlée ou que son système de sécurité est infaillible. Dès les premières scènes, Spielberg installe subtilement cette dissonance entre l’assurance affichée d’Hammond et son manque de préparation, qui sera très vite fatal.