Sans tenir compte d’Assassin’s Creed Mirage, la branche principale de la saga d’Ubisoft a émergé de l’ombre avec Shadows, après un peu plus de quatre ans d’attente. Aujourd’hui, cet épisode d’Assassin’s Creed est l’opus qui a nécessité le plus long temps de développement, mais est-ce qu’on le ressent ? Ubisoft a-t-il passé un cap avec cet opus, taillé pour la nouvelle génération de consoles ? Voici notre verdict !

Assassin’s Creed Shadows passe le cap de la next-gen et revoit (quelque peu) sa copie

Au moment d’aborder le test d’Assassin’s Creed Shadows, nous avions des tas de questions en tête, voire même quelques craintes. Lors de notre première prise en main du jeu, en janvier dernier, on avait mis le doigt sur quelques points négatifs. Alors, est-ce que cette version finale, reportée à plusieurs reprises a-t-elle tenu quelques-unes de ses promesses ? En ce qui concerne l’aspect « monde ouvert » d’Assassin’s Creed Shadows, on a eu le droit à un dépaysement total ! Techniquement et graphiquement très propre, cet opus a effectivement passé un cap en matière de décors et d’immersion. Là encore, Ubisoft nous prouve que ses studios sont capables de faire des choses incroyables en ce domaine.

Autre point positif mis en évidence lors de ce test, c’est la complémentarité de Naoe et Yasuke. Du point de vue du gameplay, AC Shadows s’adapte à tous les goûts. Il y en a pour les fans d’infiltration mais également pour ceux qui aiment les entrées fracassantes et les combats bien violents. Plus que ça, c’est aussi la dynamique relationnelle de Naoe et Yasuke qui nous a surpris. Outre leur coopération sur le champ de bataille et dans la traque des membres du Shinbakufu, les deux personnages sont très souvent une balance morale l’un pour l’autre et on doit dire qu’on a apprécié de suivre l’aventure à leurs côtés (et aussi à ceux de leurs alliés). En particulier, les passages qui s’attardent sur leurs intrigues personnelles car, à côté de ça…

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La saga d’Ubisoft progresse dans le bon sens avec Shadows, mais…

On ne vous le cache pas, Assassin’s Creed Shadows a parfois soufflé le chaud et le froid sur certains aspects. Comme on le disait, les histoires personnelles de Naoe et Yasuke, mais l’histoire principale peine à nous emballer totalement. Les premières heures prennent leur temps jusqu’au climax de la rencontre entre Naoe et Yasuke mais, après ça, on entre dans un rythme très plat, un ventre mou causé par la dynamique machinale de la traque des membres du Shinbakufu. Eh oui, même avec Shadows, Ubisoft reste prisonnier de sa formule et on se retrouve à faire souvent les mêmes activités en boucle : traque, châteaux, quêtes secondaires pas très intéressantes, activités annexes, sanctuaires et temples, etc.

Si tant est que l’on accroche au monde ouvert réellement bluffant de cet opus, on peut être en mesure d’enjamber ces défauts et de se concentrer sur l’essentiel. Malheureusement, sur à peu près tous les aspects du jeu, Assassin’s Creed Shadows manque de finition. Ces erreurs sont légères mais elles peuvent briser l’immersion, et c’est dommage. Il y a, par exemple, l’IA des ennemis qui accuse encore des défauts et reste source d’aberrations, aussi bien en combat qu’en phase d’infiltration ou encore les boss qui ne sont que des ennemis de base avec beaucoup plus de santé. Quoi qu’il en soit, si l’objectif d’AC Shadows était d’être un jeu grand public, très beau, divertissant et avec un gameplay efficace (bien que redondant), le pari est réussi. On a passé un bon moment, et peut-être que vous aussi ! Si vous voulez découvrir plus de nos impressions sur AC Shadows, vous pouvez retrouver notre vidéo test en tête d’article et consulter notre version écrite.