Controverses autour du live-action Blanche Neige de Disney : entre choix de casting et représentation des nains

Titre original : "Une put*** d'intrigue rétrograde" : le live-action Blanche Neige de Disney a solutionné cette polémique en en créant une nouvelle

Blanche-Neige, l’adaptation en live action du tout premier film d’animation de Disney vient de sortir en salles, et les avis divergent à son sujet. D’un côté, la presse chante les louanges de l’actrice principale, mais de l’autre, ses sept compagnons continuent de faire polémique.

S'abonner à Disney+

Un film poursuivi par la controverse

"Une put*** d'intrigue rétrograde" : le live-action Blanche Neige de Disney a solutionné cette polémique en en créant une nouvelle

Blanche-Neige, le nouveau film en live action de Disney, est sorti ce mercredi 19 mars 2025 dans les salles obscures françaises. Basé sur le tout premier long-métrage d'animation du studio sorti en 1937, Blanche-Neige et les Sept Nains (lui-même inspiré du conte des frères Grimm), le film a fait l'objet de nombreuses controverses au fil de son développement. Qu'il s'agisse de son casting, de ses costumes, de ses effets spéciaux, ou de son intrigue, toutes les facettes de l'œuvre réalisée par Marc Webb (The Amazing Spider-Man) ont été critiquées aussi bien par la presse que par le public.

Parmi les polémiques dont le projet a souffert, celle qui a fait le plus de bruit est sans doute le choix de l'actrice principale, Rachel Zegler, dont les origines latines n'ont pas plu à certains, qui jugeaient son apparence trop éloignée du personnage présenté dans le film d'animation. Une controverse similaire à celle vécue par Halle Bailey lorsqu'elle a été choisie pour incarner Ariel dans La Petite Sirène, et qui n'a certainement rien à voir avec le talent des deux actrices. Mais les débats autour de Blanche-Neige ne se sont pas arrêtés là, et même si le conflit interne entre Zegler et Gal Gadot, l'interprète de la Reine-sorcière, a tisonné les flammes de la discorde tout au long du développement, c'est une problématique tout autre qui revient sur le tapis aujourd'hui.

Une polémique qui en créé une autre

"Une put*** d'intrigue rétrograde" : le live-action Blanche Neige de Disney a solutionné cette polémique en en créant une nouvelle

Jusqu'à 2022, le long-métrage de Marc Webb portait le titre de Blanche-Neige et les Sept Nains, à l'instar du film d'animation. Mais c'est suite aux déclarations de Peter Dinklage (Game of Thrones), un acteur américain atteint de nanisme, que le titre a finalement été raccourci à Blanche-Neige, et que les personnages des sept nains ont subi une refonte totale. Lors d'une interview avec Marc Maron en janvier 2022, Dinklage s'est exprimé au sujet du film, et notamment de sa représentation des nains qu'il jugeait arriérée. D'après lui, Disney a bien fait de donner le rôle principal à une actrice latine, mais a oublié de se soucier des autres minorités présentes dans le film.

"Ça m'a surpris qu'ils soient fiers d'avoir choisi une actrice latine pour incarner Blanche-Neige alors qu'ils continuaient à raconter l'histoire de Blanche-Neige et les Sept Nains. Vous cherchez à être progressiste dans un sens, mais vous gardez cette p***** d'intrigue rétrograde où sept nains vivent ensemble dans une grotte ? Mais qu'est-ce que vous foutez ? J'en ai pas encore fait assez pour faire avancer la cause ? J'imagine que je ne parle pas assez fort."

Peter Dinklage, WTF with Marc Maron

En plus de modifier le titre du film, Disney a complètement remanié les personnages des nains, les transformant en des créatures magiques (qui n'ont ceci dit pas de pouvoirs apparents dans le film) conçues totalement en images de synthèse, donnant alors lieu à une nouvelle polémique. En effet, cette décision n'a pas fait l'unanimité, notamment chez les personnes atteintes de nanisme, comme Dylan Postl. Le catcheur a expliqué sur Twitter (ou X) que tout le monde ne partageait pas l'avis de Dinklage, et que la décision de Disney a empêché des acteurs de petites tailles d'obtenir un rôle dans une production majeure. Ce qui est malheureusement une réalité, puisque seul l'un des sept personnages est doublé par un acteur nain (Martin Klebba).