Acclamé par la critique et avec une note de 18/20 par notre rédaction, ce jeu vidéo se retrouve accusé d’être une œuvre woke. Son créateur a répondu.
Un jeu encensé mais controversé pour certains
Depuis sa sortie, Split Fiction a conquis le cœur des joueurs et de la critique grâce à sa narration captivante, ses mécaniques innovantes 100% coop et à son message porté sur l'amitié. Pourtant, malgré une note de 18/20 chez nous (et un 91 sur Metacritic), l’œuvre de Josef Fares, réalisateur du projet, a reçu des commentaires sur les réseaux sociaux. Dans la mesure où le titre met en scène deux protagonistes féminins, il serait “woke”.

Interrogé à ce sujet lors d’une interview vidéo pour Fall Damage, Josef Fares n’a pas mâché ses mots. Connu pour son franc-parler , le créateur de A Way Out et It Takes Two a réagi avec étonnement et agacement.
C’est quoi cette connerie ? Une autre propagande féministe ? Mais c’est quoi ce bordel ? Je me fous totalement de ce qu'il y a entre les jambes, ça ne m’intéresse pas du tout. Ce qui compte, ce sont les bons personnages. - Josef Fares
Pour lui, l’objectif de Split Fiction est de raconter une histoire d’amitié et de toucher les joueurs au travers du récit que propose le jeu et non une idéologie.
Josef Fares défend sa vision
Fares a souvent prôné que les jeux qu’il produit, c’est une bonne histoire avec de bons personnages, et que ce n’est pas un genre ou une orientation sexuelle qui va déterminer si un jeu est bon ou pas. Pour lui, un jeu vidéo, c’est comme une œuvre d’art, il faut respecter la créativité de chacun, un fait qui à été déclaré récemment envers EA (son éditeur). Ce ne sera pas la première, ni la dernière fois que le créateur de It Takes Two fera parler de lui pour ses déclarations sans qu’il mâche ses mots.